Journées de solidarité - Trois jours de service minimum pour les paramédicaux


Les centres de santé de base dans les zones éloignées et dirigés par des personnels paramédicaux n’assureront que les services d’urgence ou encore les accouchements à partir de mercredi jusqu’à samedi. Selon le président du syndicat des infirmiers et sages-femmes de Madagascar, Ralibera Andriamaholy. Ils sont près de deux mille dans toute la Grande île. Pour les centres de santé de base dirigés par des médecins, les paramédicaux ne travailleront pas durant ces trois jours. Ces journées de solidarité ont été annoncées en signe de deuil et de solidarité pour les paramédicaux morts en service dans les zones éloignées. Et récemment, le cas d’un infirmier chef dans le Centre de santé de base niveau I Beteva et maire dans la commune d’Ampanihy dans le district de Miandrivazo, région Menabe, qui est mort après avoir été tué. Les personnels paramédicaux prévoient d’effectuer ces journées et revenir en service le samedi. « C’est depuis le début du mois de décembre de l’année dernière que nous avons effectué une réunion avec le secrétaire d’État en charge de la gendarmerie. Les points de la réunion ont été axés sur les insécurités qui règnent dans les zones enclavées et les risquent pour les paramédicaux. Ces problèmes n’ont pas été encore résolus jusqu’à présent », indique le Président du syndicat. Ainsi, dans les hôpitaux publics, les paramédicaux n’assureront également que le service minimum, dont la garde de nuit, à partir de 18 heures jusqu’à 20 heures le soir. « Nous assurons les gardes dans les hôpitaux pour 24 heures. Durant les trois jours, nous allons les réduire en seulement 14 heures », enchaîne le président du syndicat. Pour hier, ils réclament la présence de force de l’ordre auprès des centres de santé de base surtout dans les zones rouges et à risque.
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