Des citoyens ont montré leur déception face à la position du TIM en suivant la cadence de la majorité lors du vote du président de l’Assemblée nationale. L’attitude des députés du parti Tiako i Madagasikara (TIM) a été suivie à la loupe depuis le coup d’envoi de la session extraordinaire à l’Assemblée nationale. Les observateurs politiques s’attendaient à un groupe parlementaire fort et digne du choix de la position que les éléments de Marc Ravalomanana ont opté pour affronter la majorité pro-pouvoir à la Chambre basse. Bien que la déclaration de sa position de s’ériger en contre-pouvoir a été lancée en grande pompe à la veille de l’ouverture de la session, le geste des députés élus sous l’étendard du TIM est décevant, selon les réactions ferventes des citoyens. Juste après l’élection de Christine Razanamahasoa qui a obtenu à l’unanimité la confiance des cent quarante-sept députés, les réactions s’enchainent dans les rangs des observateurs politiques. « Je ne m’attendais pas à la décision du TIM de ramer en rythme avec les députés de la plateforme pro-régime. La situation était une occasion pour l’équipe de Marc Ravalomanana de taper fort dès le début de la session. Le fait que la majorité n’a présenté qu’une seule candidate à la présidence de l’Assemblée nationale est discutable », s’insurge Zo Mahefa Randriamampianina, analyste politique. Une contradiction face à la déclaration récente du président national du TIM lors de son congrès à Tanjombato durant lequel le poids de l’opposition au sein du Parlement a été mis en relief. Marc Ravalomanana en personne, pendant son intervention, a donné la consigne aux parlementaires d’avoir de l’initiative, d’agir pour dénoncer ce qui ne va pas face aux dérives du pouvoir. Or, ce n’était pas le cas mardi. Possible deal? Hanitra Razafimanantsoa d’expliquer, « si elle (ndlr : la candidate Christine Razafimanantsoa) est prête à nous écouter et à donner la voix de l’opposition, nous allons voter pour elle ». Visiblement, le calcul du TIM vise la présidence de l’opposition à Tsimbazaza en échange du vote en faveur de Christine Razanamahasoa. Une prise de position qui a chamboulé l’attention de tous, notamment ceux qui ont manifesté leur attachement à l’idéologie de l’ancien président. « Le TIM n’aurait pas agi de la sorte. D’une manière ou d’une autre, la position des députés TIM aura un impact sur l’opinion publique. Un tel agissement pourrait réduire l’affection des partisans vu que l’objectif attendu est déguisé », regrette un père de famille qui s’intéresse à l’actualité politique. Bien que certains analystes s’insurgent sur le fait que le TIM soit déjà dominé par l’IRD, d’autres points de vue avancent, toutefois, que le parti de Marc Ravalomanana a réalisé un bon départ à l’Assemblée nationale. Le général retraité, Désiré Ramakavelo a expliqué dans une radio privée que « le geste inattendu du parti TIM vise la stabilité ».
Des citoyens ont montré leur déception face à la position du TIM en suivant la cadence de la majorité lors du vote du président de l’Assemblée nationale. L’attitude des députés du parti Tiako i Madagasikara (TIM) a été suivie à la loupe depuis le coup d’envoi de la session extraordinaire à l’Assemblée nationale. Les observateurs politiques s’attendaient à un groupe parlementaire fort et digne du choix de la position que les éléments de Marc Ravalomanana ont opté pour affronter la majorité pro-pouvoir à la Chambre basse. Bien que la déclaration de sa position de s’ériger en contre-pouvoir a été lancée en grande pompe à la veille de l’ouverture de la session, le geste des députés élus sous l’étendard du TIM est décevant, selon les réactions ferventes des citoyens. Juste après l’élection de Christine Razanamahasoa qui a obtenu à l’unanimité la confiance des cent quarante-sept députés, les réactions s’enchainent dans les rangs des observateurs politiques. « Je ne m’attendais pas à la décision du TIM de ramer en rythme avec les députés de la plateforme pro-régime. La situation était une occasion pour l’équipe de Marc Ravalomanana de taper fort dès le début de la session. Le fait que la majorité n’a présenté qu’une seule candidate à la présidence de l’Assemblée nationale est discutable », s’insurge Zo Mahefa Randriamampianina, analyste politique. Une contradiction face à la déclaration récente du président national du TIM lors de son congrès à Tanjombato durant lequel le poids de l’opposition au sein du Parlement a été mis en relief. Marc Ravalomanana en personne, pendant son intervention, a donné la consigne aux parlementaires d’avoir de l’initiative, d’agir pour dénoncer ce qui ne va pas face aux dérives du pouvoir. Or, ce n’était pas le cas mardi. Possible deal? Hanitra Razafimanantsoa d’expliquer, « si elle (ndlr : la candidate Christine Razafimanantsoa) est prête à nous écouter et à donner la voix de l’opposition, nous allons voter pour elle ». Visiblement, le calcul du TIM vise la présidence de l’opposition à Tsimbazaza en échange du vote en faveur de Christine Razanamahasoa. Une prise de position qui a chamboulé l’attention de tous, notamment ceux qui ont manifesté leur attachement à l’idéologie de l’ancien président. « Le TIM n’aurait pas agi de la sorte. D’une manière ou d’une autre, la position des députés TIM aura un impact sur l’opinion publique. Un tel agissement pourrait réduire l’affection des partisans vu que l’objectif attendu est déguisé », regrette un père de famille qui s’intéresse à l’actualité politique. Bien que certains analystes s’insurgent sur le fait que le TIM soit déjà dominé par l’IRD, d’autres points de vue avancent, toutefois, que le parti de Marc Ravalomanana a réalisé un bon départ à l’Assemblée nationale. Le général retraité, Désiré Ramakavelo a expliqué dans une radio privée que « le geste inattendu du parti TIM vise la stabilité ».