Toamasina - Des bâtiments pour l’EPP Totovelo Raphaël


La coopération avec le Japon dans le domaine des infrastructures scolaires est au beau fixe. Elle a permis la construction de 738 salles de classe et en prévoit 830 autres. Samedi dernier, le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, a inauguré les nouvelles infrastructures de l’ÉPP Totovelo Raphaël, sise à Ankirihiry, fruit de la coopération avec le Japon, sous forme d’aide non-remboursable. Elles font partie du 4ème projet de construction d’EPP dans la région d’Atsinanana, pour un montant de 19 milliards d’ariary. L’EPP Todivelo Raphaël est composée de bâtiments en dur, aux normes anticycloniques et antisismiques. À noter que ce projet nippon prévoit la construction de quatre-vingt douze nouvelles salles dans vingt-deux écoles, équipées de mobiliers scolaires, et pourvues de blocs sanitaires et de réservoirs d’eau de pluie. En fait, le premier projet de construction d’écoles primaires date de 1998. Depuis, le Japon a financé la construction de 738 salles de classe. Selon l’ambassadeur japonais, Ichiro Ogasawara, son pays attache une importance particulière au secteur de l’éducation dans le Programme d’aide publique au développement pour Madagascar. Avenir des enfants Par ailleurs, il a rappelé que, dans le secteur des mines, l’entreprise japonaise Sumitomo Corporation, avec 47,7% des parts, est le premier actionnaire dans le Projet Ambatovy qui emploie 9 000 personnes, dont 93% sont des Malgaches. Lors de l’inauguration de l’EPP Totovelo Raphaël, le président de la République a souligné que l’éducation est un vecteur de changement, gage d’un avenir meilleur pour le pays. « Le développement du pays et la lutte contre la pauvreté exigent un changement de mentalité. L’école assume un rôle primordial, notamment par l’enseignement de la morale, pour inculquer des valeurs telles que le fihavanana et le respect des aînés, pour rejeter la violence et la corruption », a-t-il déclaré. D’autre part, il a réitéré son appel à l’endroit des enseignants afin de ne pas hypothéquer l’avenir des enfants. Il faut discuter, a-t-il dit, avec un même esprit : l’amour de la patrie et la responsabilité à penser à l’avenir des élèves
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