Auto-moto - Dominar 400, le nouveau roadster de Bajaj


Le constructeur indien monte en cylindrée avec sa nouvelle Dominar 400. Une moto à la finition nickel, équipée d’un moteur de 373 cm3. [caption id="attachment_66185" align="alignleft" width="300"] La partie cycle de la Dominar 400 inspire la confiance dès les premiers kilomètres.[/caption] Dans la gamme de Bajaj, la Pulsar n’est plus à présenter. En 2015, nous avions eu le plaisir de rouler sur la 200NS. Trois ans plus tard, la firme indienne lance la Dominar 400, disponible chez CT Motors depuis quelques semaines. On reste dans l’univers des roadsters. Par contre, le design est en totale rupture avec les Pulsar. Esthétiquement parlant, on se rapproche ici plutôt d’une Ducati XDiavel. On ne manquera pas de remarquer le nouveau dessin des jantes à bâtons, ainsi que la finition en nette amélioration sur cette nouvelle lignée. À la partie cycle, la Dominar est montée sur un cadre périmétrique. Pas de changement sur ce sujet, mais les améliorations sont, toutefois, palpables. Bien rigide, l’ensemble inspire confiance dès les premiers kilomètres, tout comme le mordant des étriers Bybre (Ndlr : By Brembo), avec ABS de série. Le grip est également au top avec les enveloppes MRF REVZ. Et c’est là l’un des points forts de la machine indienne. On oublie très rapidement son poids de 182 kg, tellement la prise en mains est facile. Concernant la position de conduite, plutôt reculée pour un roadster, elle nécessite une certaine adaptation. En effet, la selle est quelque peu enfoncée, entre le volumineux réservoir de treize litres et la selle passager. Il faudra rouler pendant quelques temps pour s’y habituer. Quant au monoamortisseur arrière, il traite très bien le dos. La fourche de 43 mm encaisse aussi parfaitement les inégalités de la route. Le confort des suspensions s’avère ainsi être une autre qualité de la Dominar. Moteur docile À son bord, la comparaison avec la Pulsar 200NS revient au moment de consulter le tableau de bord. Cette fois-ci, l’instrumentation est entièrement électronique, alors qu’auparavant, on avait un compte-tours analogique. Tachymètre, compte-tours, jauge d’essence, horloge ou encore distance parcourue, tout y est. On regrette, néanmoins l’absence d’un indicateur de rapport engagé. Précisons qu’un deuxième écran est placé sur le devant du réservoir, affichant les témoins de charge de la batterie, de la température moteur ou encore du niveau d’huile. Après quelques kilomètres à son guidon, on a surtout remarqué deux choses. D’abord, la sonorité de la Dominar 400 ressemble à celle de la Pulsar 200NS, même avec l’installation d’un pot d’échappement latéral plus traditionnel et non plus de type « underbelly ». Ensuite, les commandes manuelles sont d’une douceur exemplaire, que ce soit la poignée d’accélérateur ou les leviers de frein avant et d’embrayage. Ce trait de caractère se ressent aussi au niveau de l’expression de son moteur de 373 cm3, qui développe 35 chevaux. Un bloc qui dévoile surtout sa pleine mesure à l’approche des 5 500 ou 6 000 tours/minute. Par ailleurs, le monocylindre 4 valves est plutôt docile. On est même tenté de dire que la Dominar 400 manque un peu de punch à bas régime. Mais une chose est sûre, elle ne devrait jamais prendre le motard en défaut, avec ses montées en tours à la fois linéaires et progressives. Au final, les améliorations sont palpables par rapport au précédent roadster de la firme indienne. Dernier point important, Bajaj a su gommer les vibrations récurrentes de ses anciens modèles, afin d’améliorer l’agrément de conduite. Trois bougies d’allumage Sur le carter droit du moteur se distingue l’inscription DTSi, pour « Digital Triple Spark ignition ». Ce qui signifie que le monocylindre Dominar 400 bénéficie de trois bougies d’allumage. Une technologie déjà utilisée sur la Pulsar 200NS, propriété de la marque indienne, qui a fait ses preuves depuis. La consommation moyenne s’en retrouve ainsi fortement diminuée. Ici, elle avoisine les trois litres aux 100 kilomètres. Le 0 à 100 km/h en 8,23 secondes Le monocylindre de la Dominar développe une puissance max de 35 chevaux et un couple maximal de 25 Nm. Le roadster indien atteint les 100 km/h en 8,23 secondes, départ arrêté, d’après les données fournies par son constructeur. Sa vitesse maximale avoisine les 156 km/h, toujours d’après les informations communiquées par Bajaj. [caption id="attachment_66187" align="aligncenter" width="300"] Elle est équipée de deux écrans électroniques.[/caption] [caption id="attachment_66188" align="alignleft" width="588"] Le design de ce roadster de Bajaj rappelle celui d’une XDiavel.[/caption] Fiche technique de la Dominar 400 Moteur Monocylindre 373 cm3 Refroidissement Liquide Alimentation Injection électronique Boîte de vitesses Six rapports Puissance maximale 35 chevaux à 8 000 tours/minute Couple maximal 35 Nm à 6 500 tours/minute Frein avant Etrier à double pistons, disque de 320 mm Frein arrière Etrier à simple piston, disque de 230 mm Suspension avant Monoamortisseur Suspension arrière Fourche 43 mm Pneu avant 110/70-17 Pneu arrière 150/60-17 Hauteur de selle 800 mm Poids tous pleins faits 182 kg Capacité du réservoir 13 litres   Lucarne Roadtrip en Boxer X150 et CT100 Outre les roadsters, Bajaj produit également des motos utilitaires. Ces dernières seront testées pour leur fiabilité durant un roadtrip à travers la Grande île, dont le départ a été donné lundi matin dans l’enceinte de CT Motors. Une première équipe, roulant sur deux Boxer X150 et une CT100B, a pris la direction du Sud. Elle se rendra d’abord à Toamasina, avant de revenir à Antananarivo le 21 juillet. Par la suite, elle descendra à Antsirabe, Fianarantsoa, pour rallier Toliara, le 4 août, avant de refaire le chemin inverse pour remonter vers la Capitale, le 15 août. Une deuxième équipe, avec également deux Boxer X150 et une CT100B, se rendra, quant à elle, dans le Nord de la Grande île. Elle fera une escale à Maevatanana, avant de rallier Mahajanga, le 25 juillet. Par la suite, elle explorera la route vers Antsiranana jusqu’au 3 août, en passant par Antsohihy, Ambanja, Nosy Be et Ambilobe. Le retour à Antananarivo est prévu le 15 août. Il s’agira d’une véritable épreuve d’endurance, autant pour les machines que pour les organismes des motards, laquelle s’étalera sur un mois. [caption id="attachment_66189" align="aligncenter" width="197"] La partie freinage est confiée
à Bybre, une filiale de Brembo.[/caption] Transfert de compétences En 2010, Bajaj a signé un accord de partenariat avec la firme KTM. Depuis, le constructeur indien profite du transfert de compétences, en collaborant avec ce géant autrichien. D’où ses progrès considérables de ces dernières années, avec la Pulsar 200NS, mais surtout avec cette Dominar 400. Outre les marchés indien et asiatique en général, Bajaj est également présent en Afrique et en Amérique du Sud. Un phare full LED La Dominar 400 a l’avantage d’être équipée d’un phare full LED. Ce qui assure un éclairage accru en conduite nocturne. À l’arrière également, l’on retrouve des LED, avec les feux en rail typiques de toutes les Bajaj, déjà présents sur toute la gamme Pulsar et repris sur la Dominar. À cela s’ajoutent les commodos rétroéclairés, du plus bel effet également une fois la nuit tombée. [caption id="attachment_66190" align="aligncenter" width="225"] On retrouve les inscriptions Dominar et D400 sur le carénage.[/caption]
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