Du jazz en toute convivialité. C’est dans cet esprit que l’après-midi du samedi a été vécu par les quelques convives du Baobab Rose. En effet, quelques dizaines de mélomanes se sont donné rendez-vous du côté d’Antsahavola pour apprécier les talents de ce passionné qu’est Toky Ramasimanga. L’homme, comme beaucoup le savent, excelle dans l’interprétation. Son credo, le jazz et le blues. Cette fois-ci, le pianiste s’est mis dans la peau du fameux Armstrong, le temps d’un après-midi.
L’ambiance était amicale, entre bons cocktails et bonnes notes de piano, on ne sait plus où donner de la tête. Les « Don’t Sweetheart Me », « Hell dolly » ou encore « What a wonderful world » se succèdent ponctués par des applaudissements et des sourires. Cependant, c’est sur « Nobody knows the trouble I’ve seen » que l’assistance est littéralement tombée sous le charme. Beaucoup s’impatientent déjà pour le mois prochain, car effectivement, la maison organise mensuellement un rendez-vous jazz pour les passionnés du genre. Samedi, c’était exclusivement Armstrong, le mois d’avant du Bécaud tandis que la maîtresse des lieux laisse encore planer le mystère, pour le mois d’août.
H. R.