Itaosy - Un couple de retraités assassiné


Revenu s’installer à Madagascar, un couple a trouvé une mort atroce dans sa résidence à Itaosy. Leurs bourreaux ont abandonné de nombreux objets de valeur. Double crime sur un mobile flou à Saha­lemaka Itaosy. Dans la nuit de vendredi à samedi, un couple à la retraite a été assassiné dans sa villa. Les deux septuagénaires, ont été matraqués à mort. Battus à plusieurs reprises à la tête et au visage, ils sont méconnaissables. Les défunts résidaient à l’étranger avant. Une fois retraités, ils sont revenus s’installer à Madagascar. Ce double meurtre, a été perpétré dans un domaine familial, où des villas de proches du couple, sont également bâties. Quatre gardiens sont préposés à la surveillance des lieux. Interpellés après la découverte macabre, ils sont placés en garde à vue à la brigade criminelle à Anosy, chargée de l’enquête. Ces derniers affirment n’avoir rien remarqué de suspect, la nuit où le meurtre a été perpétré, bien que leur logement soit situé à moins de dix mètres du foyer, théâtre du double homicide. Dans la matinée de samedi, les gardiens ont informé des proches du couple de septuagénaires,  résidant dans la même propriété, que ces derniers n’étaient pas encore réveillés. Les corps inertes des victimes  attendaient ces membres de la famille, lorsqu’ils se sont dépêchés sur place. Alertés en fin de matinée, aux alentours de 11h30, la police est venue pour faire le constat. Rage et haine Les indices relevés sur les lieux du crime, ont de quoi dérouter  les enquêteurs. À l’entrée, aucune trace d’effraction n’a été relevée sur la première porte en bois. En revanche, une deuxième porte vitrée, donnant directement  accès dans le foyer, a été  fracturée. En entrant dans la maison, les enquêteurs ont vu le corps sans vie du chef de famille, gisant dans le couloir. Celui de son épouse a été par ailleurs retrouvé sur un lit, dans leur chambre à coucher. Les auteurs du meurtre n’ont pas touché aux objets de valeur se trouvant dans la maison. Après avoir ôté la vie a leurs victimes, ils ont décampé, laissant bijoux, téléphones portables et ordinateur. Un vol de numéraire  n’est pas encore en revanche vérifié. « Vu l’état des victimes, leurs bourreaux ne voulaient pas seulement  leur ôter la vie, mais ils se sont apparemment déchaînés sur eux avec rage. Il faudrait être sous l’emprise de la drogue, où les haïr, au point de vouloir leur mort, pour être capable d’une telle atrocité », confie une source policière. Seth Andriamarohasina
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