Santé - La bilharziose affecte cent sept districts


La bilharziose est une maladie parasitaire sans symptôme spécifique  qui se répand progressi- vement à Madagascar. Bien que dangereuse, elle n'est pas une maladie contagieuse Alerte. La bilharziose se répand réellement à Madagascar. Hier, s'est tenue la fermeture de la conférence internationale pour la prévention et le traitement des maladies gastro-intestinales, à l'Académie Malgache, plus particulièrement la maladie bilharziose. « Cent sept sur cent quatorze districts existant à Madagascar sont touchés par cette maladie parasitaire. Le plus touché est la partie sud-ouest de Madagascar comme la région Sofia, Melaky, etc. 92% de la population malgache sont exposés à cette maladie. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un district, avec un taux supérieur ou égal à 50% est classé parmi la population à haut risque fort de la maladie. Entre 10% à 50%, risque modéré ou moyen, et en dessous de 10% à risque faible »,  explique le  Dr Clara Fabienne Rasomanamihaja, responsable du service de la lutte contre les maladies épidémiques et négligées au ministère de la Santé publique, hier. Priorité La bilharziose est une maladie parasitaire due à un ver hématophage. Elle est plutôt négligée car il n'y a aucun symptôme spécifique ou alarmant. Elle est très dangereuse pour la santé. « La bilharziose est une maladie insidieuse. Elle ne dispose pas de symptômes spécifiques. Il existe deux types de bilharziose : bilharziose intestinale et bilharziose génito-urinaire. L'individu atteint d'une diarrhée ne signifie pas que le malade souffre de cette  maladie parasitaire. Elle est une maladie dangereuse même si elle n'est pas infectieuse. Elle est due à la pénétration à travers la peau d'un ver appelé bilharzie vivant dans une merrée », explique cette responsable. Elle ajoute que la lutte contre la bilharziose figure parmi les priorités de la politique sanitaire nationale par le traitement de masse. « Les enfants de 5 à 15 ans jouissent d'un traitement gratuit par le ministère de la santé publique car le traitement et le prix des médicaments sont coûteux. Le ministère de la santé public espère traiter gratuitement cette maladie négligée », conclut le Dr Clara Fabienne Rasoamanamihaja. Fanomezana Rasolomahery
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