Enterré hier après avoir succombé au coronavirus la veille, un membre du personnel de l'hôpital traitant les malades du covid-19 à Toamasina, est le premier Malgache à en périr. En dépit de tous les efforts entrepris pour lui sauver la vie, un malade du coronavirus déjà en état grave a rendu l'âme. « Les autorités ont constaté le décès. Trois ou quatre jours plus tôt, le patient a vu son état diabétique s'aggraver », affirme le premier responsable de la lutte contre le covid-19 dans la région Atsinanana, le gouverneur Richard Rafidison. Cette première victime du coronavirus, quinquagénaire, a occupé le poste de gardien du parking du Centre hospitalier de Morafeno à Toamasina, là où sont actuellement placés trente-neuf malades du coronavirus. Les responsables municipaux à Toamasina ont rapidement pris les mesures qui s'imposent et l'enterrement du défunt s'est déroulé sans complications. D'après la Pr Hanta Marie Danielle Vololontiana, porte-parole du Centre de commandement de la lutte contre le covid-19, « cette victime figurait parmi les patients considérés en état très grave à Toamasina ». Concernant la cause du décès, les proches de la famille réfutent tout lien avec le coronavirus. Aussi le gouverneur de la région Atsinanana parle-t-il d'une « situation maîtrisée par rapport à un cycle normal de pandémie ».Toamasina est devenu depuis samedi, la première ville malgache où un mort du coronavirus est déclaré officiellement par les autorités. Toujours dans cette ville, il est désormais interdit de sortir de chez soi au-delà de 13 heures. Malades en état critique Une chaîne de télévision rapporte que la femme du défunt ne s'est pas rendue à l'enterrement. Contacté à ce sujet, le maire de Toamasina, Nantenaina Rakotonirina, affirme que « les autorités sanitaires disposent des compétences en matière d’hygiénique et de médecine en cas de détection de décès lié au coronavirus. Les dispositions prises sont accomplies suivant les directives sanitaires ». Le premier décès en lien avec le coronavirus concerne donc un agent du personnel d'un centre hospitalier. Les précisions sur place ont permis de confirmer que la personne décédée n'est pas incluse dans le personnel, mais son travail consistait à s'occuper du parking. « Il n'a pas pu boire du CVO », apprend-on du discours présidentiel hier soir. Les personnes ayant une maladie chronique comme le diabète, l'obésité morbide, la variation de la tension artérielle, l'insuffisance rénale, ou respiratoire, ou cardiaque, à des problèmes de foie sont des sujets à risque face au coronavirus. Il en est de même des femmes enceintes et des enfants, des personnes de plus de 70 ans ou victimes d'AVC. Pour l'heure, deux malades en état grave sont hospitalisés à Toamasina et un à Antananarivo. Devant cette situation compliquée, la porte-parole du CCO à Ivato indique que ces malades sont sous oxygène et tous les moyens sont déployés pour leur prise en charge. Au centre hospitalier de Morafeno à Toamasina, vingt lits disposant d’une bouche d'oxygène viennent d'être réservés afin de se préparer à la lutte contre la pandémie.
Enterré hier après avoir succombé au coronavirus la veille, un membre du personnel de l'hôpital traitant les malades du covid-19 à Toamasina, est le premier Malgache à en périr. En dépit de tous les efforts entrepris pour lui sauver la vie, un malade du coronavirus déjà en état grave a rendu l'âme. « Les autorités ont constaté le décès. Trois ou quatre jours plus tôt, le patient a vu son état diabétique s'aggraver », affirme le premier responsable de la lutte contre le covid-19 dans la région Atsinanana, le gouverneur Richard Rafidison. Cette première victime du coronavirus, quinquagénaire, a occupé le poste de gardien du parking du Centre hospitalier de Morafeno à Toamasina, là où sont actuellement placés trente-neuf malades du coronavirus. Les responsables municipaux à Toamasina ont rapidement pris les mesures qui s'imposent et l'enterrement du défunt s'est déroulé sans complications. D'après la Pr Hanta Marie Danielle Vololontiana, porte-parole du Centre de commandement de la lutte contre le covid-19, « cette victime figurait parmi les patients considérés en état très grave à Toamasina ». Concernant la cause du décès, les proches de la famille réfutent tout lien avec le coronavirus. Aussi le gouverneur de la région Atsinanana parle-t-il d'une « situation maîtrisée par rapport à un cycle normal de pandémie ».Toamasina est devenu depuis samedi, la première ville malgache où un mort du coronavirus est déclaré officiellement par les autorités. Toujours dans cette ville, il est désormais interdit de sortir de chez soi au-delà de 13 heures. Malades en état critique Une chaîne de télévision rapporte que la femme du défunt ne s'est pas rendue à l'enterrement. Contacté à ce sujet, le maire de Toamasina, Nantenaina Rakotonirina, affirme que « les autorités sanitaires disposent des compétences en matière d’hygiénique et de médecine en cas de détection de décès lié au coronavirus. Les dispositions prises sont accomplies suivant les directives sanitaires ». Le premier décès en lien avec le coronavirus concerne donc un agent du personnel d'un centre hospitalier. Les précisions sur place ont permis de confirmer que la personne décédée n'est pas incluse dans le personnel, mais son travail consistait à s'occuper du parking. « Il n'a pas pu boire du CVO », apprend-on du discours présidentiel hier soir. Les personnes ayant une maladie chronique comme le diabète, l'obésité morbide, la variation de la tension artérielle, l'insuffisance rénale, ou respiratoire, ou cardiaque, à des problèmes de foie sont des sujets à risque face au coronavirus. Il en est de même des femmes enceintes et des enfants, des personnes de plus de 70 ans ou victimes d'AVC. Pour l'heure, deux malades en état grave sont hospitalisés à Toamasina et un à Antananarivo. Devant cette situation compliquée, la porte-parole du CCO à Ivato indique que ces malades sont sous oxygène et tous les moyens sont déployés pour leur prise en charge. Au centre hospitalier de Morafeno à Toamasina, vingt lits disposant d’une bouche d'oxygène viennent d'être réservés afin de se préparer à la lutte contre la pandémie.