Des hommes armés ont pris d’assaut une voiture du journal, dans la nuit de jeudi, à Anosipatrana. L’insécurité ne fait plus de quartier. C’était la terreur qu’ont vécu le chauffeur et une journaliste-correctrice de L’Express de Madagascar, jeudi à 22h 30, dans une bifurcation d’Anosipatrana. Ils ont été sur le point de repartir, après y avoir déposé une metteuse en page, quand quatre hommes armés ont encerclé leur voiture de presse, une Mitsubishi L200. Ces malfaiteurs équipés apparemment d’un pistolet automatique et d’un morceau de bois pointu, selon le chauffeur, n’ont pas caché leur visage. « Je les ai remarqués dès notre arrivée sur les lieux. Nous avons donc attendu que notre collègue arrive chez elle avant de faire marche-arrière. Sur le moment, les bandits nous ont entourés », raconte-t-il. « Le conducteur a brusquement ouvert sa porte pour les repousser. Enragé, l’un d’eux a brandi son arme en s’éloignant un peu de la voiture », relate la journaliste-correctrice, toujours sous le choc, hier. Elle a indiqué, « les trois autres malfrats ont brutalement brisé la vitre de mon côté pour nous fouiller ». Puis, les brigands les ont dépouillés de leur téléphone et argent. Ils leur ont pourtant laissé leurs documents et cartes d’identité nationale. Avant de les quitter, ils ont arraché et emporté la clé de la voiture. Suivant les explications des rescapés, la bande a continué son chemin sur cette ruelle pour disparaître dans les dédales du quartier. Alerte Terrorisés, les deux rescapés, ont abandonné le véhicule pour essayer de trouver d’autres personnes sur la route en pavé, d’Anosipatrana. Un peu plus loin, ils sont tombés sur deux hommes à bord d’un 4x4 qui les ont, par bonté d’âme, aidés et conduits au poste de police d’Ilanivato où leurs témoignages ont été recueillis la nuit-même. Un constat a été effectué. « Nous ne savions plus quel numéro appeler. Heureusement, nous nous souvenons de celui d’un collègue qui a alerté les responsables de l’organe de presse pour venir nous chercher », décrit le chauffeur. Entre-temps, quatre policiers ont surveillé la Mitsubishi immobilisée dans cette déviation étroite. Faute d’éclairage de la Jirama, les truands s'exhibent à Anosipatrana dès qu’il fait nuit. Cet acte s’est passé après le passage des policiers du SAG en patrouille. Le peloton mobile (PM) déployé dans la ville semble éviter l’axe Andavamamba-Anosipatrana. Or, ces quartiers figurent parmi les zones rouges en termes d’insécurité urbaine.
Des hommes armés ont pris d’assaut une voiture du journal, dans la nuit de jeudi, à Anosipatrana. L’insécurité ne fait plus de quartier. C’était la terreur qu’ont vécu le chauffeur et une journaliste-correctrice de L’Express de Madagascar, jeudi à 22h 30, dans une bifurcation d’Anosipatrana. Ils ont été sur le point de repartir, après y avoir déposé une metteuse en page, quand quatre hommes armés ont encerclé leur voiture de presse, une Mitsubishi L200. Ces malfaiteurs équipés apparemment d’un pistolet automatique et d’un morceau de bois pointu, selon le chauffeur, n’ont pas caché leur visage. « Je les ai remarqués dès notre arrivée sur les lieux. Nous avons donc attendu que notre collègue arrive chez elle avant de faire marche-arrière. Sur le moment, les bandits nous ont entourés », raconte-t-il. « Le conducteur a brusquement ouvert sa porte pour les repousser. Enragé, l’un d’eux a brandi son arme en s’éloignant un peu de la voiture », relate la journaliste-correctrice, toujours sous le choc, hier. Elle a indiqué, « les trois autres malfrats ont brutalement brisé la vitre de mon côté pour nous fouiller ». Puis, les brigands les ont dépouillés de leur téléphone et argent. Ils leur ont pourtant laissé leurs documents et cartes d’identité nationale. Avant de les quitter, ils ont arraché et emporté la clé de la voiture. Suivant les explications des rescapés, la bande a continué son chemin sur cette ruelle pour disparaître dans les dédales du quartier. Alerte Terrorisés, les deux rescapés, ont abandonné le véhicule pour essayer de trouver d’autres personnes sur la route en pavé, d’Anosipatrana. Un peu plus loin, ils sont tombés sur deux hommes à bord d’un 4x4 qui les ont, par bonté d’âme, aidés et conduits au poste de police d’Ilanivato où leurs témoignages ont été recueillis la nuit-même. Un constat a été effectué. « Nous ne savions plus quel numéro appeler. Heureusement, nous nous souvenons de celui d’un collègue qui a alerté les responsables de l’organe de presse pour venir nous chercher », décrit le chauffeur. Entre-temps, quatre policiers ont surveillé la Mitsubishi immobilisée dans cette déviation étroite. Faute d’éclairage de la Jirama, les truands s'exhibent à Anosipatrana dès qu’il fait nuit. Cet acte s’est passé après le passage des policiers du SAG en patrouille. Le peloton mobile (PM) déployé dans la ville semble éviter l’axe Andavamamba-Anosipatrana. Or, ces quartiers figurent parmi les zones rouges en termes d’insécurité urbaine.