Des évènements récents ont poussé la communauté lesbienne, gay, bisexuel le et transgenre (LGBT) à réagir. Des cas d’agression contre elle, voire des assassinats ont été révélés durant la célébration de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, hier au le Pavé Antaninarenina. « Un travesti a été tué à Mahajanga récemment. Quelqu’un l’a transpercé d’un couteau et a jeté son cadavre dans la mer. Sa famille n’a pas porté plainte et n’a pas poursuivi l’affaire. Nous membres de la communauté avons réagi et avons porté plainte. La Police a refusé de poursuivre l’enquête. Sa famille n’a plus également pensé à son cas. C’est un des exemples de discriminations que les personnes comme nous subissent », raconte un membre de l’ONG Réseau Madagascar Solidarité LGBT. Trente-huit cas d’homophobie sont reçus par le bureau de cette ONG chaque semaine. L’homophobie se manifeste souvent par des agressions physiques ou verbales, des jugements d’apparence. Certains la considèrent comme une maladie mentale. En fait, « les violences n’ont pas de fondement. C’est juste la peur de la différence », dénonce Charlotte Deze, conseillère en santé au sein de l’ambassade de France à Madagascar. La culture LGBT n’est pas acceptée par la société malgache. « Elle ne supporte pas la différence. Nous existons à Madagascar. Nous n’avons pas de droits particuliers mais nous avons des droits comme tous les humains », explique Thierry Stéphan Lahady, membre de l’ONG Réseau Madagascar Solidarité LGBT.
Des évènements récents ont poussé la communauté lesbienne, gay, bisexuel le et transgenre (LGBT) à réagir. Des cas d’agression contre elle, voire des assassinats ont été révélés durant la célébration de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, hier au le Pavé Antaninarenina. « Un travesti a été tué à Mahajanga récemment. Quelqu’un l’a transpercé d’un couteau et a jeté son cadavre dans la mer. Sa famille n’a pas porté plainte et n’a pas poursuivi l’affaire. Nous membres de la communauté avons réagi et avons porté plainte. La Police a refusé de poursuivre l’enquête. Sa famille n’a plus également pensé à son cas. C’est un des exemples de discriminations que les personnes comme nous subissent », raconte un membre de l’ONG Réseau Madagascar Solidarité LGBT. Trente-huit cas d’homophobie sont reçus par le bureau de cette ONG chaque semaine. L’homophobie se manifeste souvent par des agressions physiques ou verbales, des jugements d’apparence. Certains la considèrent comme une maladie mentale. En fait, « les violences n’ont pas de fondement. C’est juste la peur de la différence », dénonce Charlotte Deze, conseillère en santé au sein de l’ambassade de France à Madagascar. La culture LGBT n’est pas acceptée par la société malgache. « Elle ne supporte pas la différence. Nous existons à Madagascar. Nous n’avons pas de droits particuliers mais nous avons des droits comme tous les humains », explique Thierry Stéphan Lahady, membre de l’ONG Réseau Madagascar Solidarité LGBT.