Ambatondrazaka - Une suspicion d’« ambalavelona » affole


Après le décès d’un lycéen et des dizaines de malades, une suspicion d’«ambala­velona» inquiète la population. Ceux qui en sont atteints sont affaiblis et inconscients. Trouble. Après le décès d’un garçon au Lycée Ranohavimanana Norbert, une information sur une suspicion « d’ambalavelona » s’est répandue à Ambatondrazaka, depuis mercredi dernier. Plusieurs élèves ont été atteints de cette maladie selon les dires, tandis qu’une enseignante serait plongée dans le coma et reste toujours inconsciente. La nouvelle s’est répandue dans toute la ville. Cette suspicion aurait causé de l’inquiétude chez les parents et les habitants puisque des dizaines d’élèves en sont atteints et présentent des symptômes tels que l’inconscience précédée d’une violente convulsion. « Les élèves sont comme possédés et s’évanouissent peu de temps après », témoigne une habitante d’Ambatondra­zaka. Cette situation inquiète la population. Aucun décès n’a été constaté depuis qu’une maladie similaire s’est manifestée. « C’est depuis deux semaines que cette maladie a fait son apparition et des dizaines de personnes en sont touchées. Elles sont toutes âgées d’au moins 16 ans », indique Jules Mahiana, proviseur du Lycée Ranohavi­manana Norbert. Exorcisme Ces élèves auraient un même symptôme. « Les élèves sont très affaiblis et selon le diagnostic du médecin, ils n’ont pas mangé correctement », ajoute-t-il. Selon une source auprès de l’hôpital d’Amba­tondrazaka, aucune information sur une supposée « ambalavelona » n’a été confirmée pour le moment. « Les élèves admis à l’hôpital étaient inconscients mais après les soins reçus ils sont rentrés chez eux », rassure la source. Une série d’exorcismes aurait été effectuée sur les malades. « Des personnes appartenant à une Eglise ont effectué une séance de “délivrance” auprès des malades », indique une source locale. La suspicion est fondée pour des cas fréquents dans cette partie de l’Île. De fait, « l’ambalavelona » touche fréquemment Ambaton­drazaka. Certains en parlent comme d’une « psychose de masse » à l’occasion de chaque manifestation. Par ailleurs, ce serait comme un sort jeté à des élèves, car la maladie prend toujours comme cible les élèves d’un établissement scolaire.  
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