Les employés municipaux de la commune urbaine d’Antsirabe viennent de percevoir, mardi dernier, deux mois et demi de salaire sur les douze mois d’arrierés. Ce qui n’a rien résolu car ils continuent la grève qu’ils ont entamée le 15 février dernier. En fait, leurs revendications consistent au paiement des tous les arrierés de salaire et à l’éviction du maire Paul Razanakolona. Le conseil municipal a, d’ailleurs, voté la suspension de ce dernier. La décision finale appartient au ministère de l’Intérieur et de la décentralisation. En tout cas, Paul Razanakolona affirme qu’il n’est pas à l’origine des impayés mais plutôt ses prédécesseurs. Il exhorte les employés municipaux à reprendre leur travail. Surtout qu’en cette période pascale, la Ville d’Eaux peut compter sur une rentrée conséquente d’argent dans ses caisses. Mais, les grévistes persistent dans leur mouvement initié il y a deux mois. Pour eux, les autorités au niveau national sont désormais leurs seuls interlocuteurs. Il reste que les administrés de la commune urbaine d’Antsirabe sont les principales victimes de cette grève qui perdure, en particulier ceux qui sollicitent un document d’état civil.
Les employés municipaux de la commune urbaine d’Antsirabe viennent de percevoir, mardi dernier, deux mois et demi de salaire sur les douze mois d’arrierés. Ce qui n’a rien résolu car ils continuent la grève qu’ils ont entamée le 15 février dernier. En fait, leurs revendications consistent au paiement des tous les arrierés de salaire et à l’éviction du maire Paul Razanakolona. Le conseil municipal a, d’ailleurs, voté la suspension de ce dernier. La décision finale appartient au ministère de l’Intérieur et de la décentralisation. En tout cas, Paul Razanakolona affirme qu’il n’est pas à l’origine des impayés mais plutôt ses prédécesseurs. Il exhorte les employés municipaux à reprendre leur travail. Surtout qu’en cette période pascale, la Ville d’Eaux peut compter sur une rentrée conséquente d’argent dans ses caisses. Mais, les grévistes persistent dans leur mouvement initié il y a deux mois. Pour eux, les autorités au niveau national sont désormais leurs seuls interlocuteurs. Il reste que les administrés de la commune urbaine d’Antsirabe sont les principales victimes de cette grève qui perdure, en particulier ceux qui sollicitent un document d’état civil.