Approvisionnement - Problème d’adduction d’eau à l’Est


Le problème d’adduction d’eau potable sévit à l’Est de Madagascar. Des systèmes d’approvisionnement sont mis en place. Le problème d’adduction d’eau potable ne concerne pas que le Sud. L’Est, bien que zone humide, en souffre, également. Certains endroits comme Foulpointe, Ilaka-Est ou encore Ambila Lemaitso ne disposent d’aucun système d’approvisionnement en eau. Ainsi, les habitants sont obligés de se déplacer très loin pour trouver de l’eau. Dès fois, ils utilisent l’eau des rivières pour les besoins quotidiens, pour la cuisson des repas, la lessive ou les différents nettoyages. Alors que dans le Sud, on peut souffrir de déshydratation, à l’Est, on risque des maladies parasitaires comme la bilharziose, car l’eau n’est pas traitée. Améliorations Des changements s’opèrent à l’Est, en matière d’adduction d’eau potable. Trois systèmes d’approvisionnement en eau sont maintenant, opérationnels à Ilaka-Est, à Foulpointe, et à Ambila Lemaitso, tous dans la région Atsinanana. Deux autres sont en cours d’installation à Ranomafana et à Ampasimbe. Dix-huit mille personnes vont bénéficier des avantages de ces infrastructures. Déjà, les femmes ne dépenseront plus qu’environ trois minutes, pour chercher l’eau. Mais aussi, les risques de maladies provoquées par l’eau non potable vont diminuer. Ces infrastructures à l’Est ont vu le jour grâce au projet Rano Wash financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid) et mis en œuvre par un consortium piloté par CARE Interna­tional en partenariat avec Catholic Relief Services (CRS), de 2017 à 2022. Outre le fait d’assurer l’adduction d’eau potable d’une façon pérenne, ces systèmes d’eau garantissent, également, que les entreprises feront des bénéfices, que les communes s'engagent à rendre des comptes. « Les gens auront la possibilité d’aller sur un branchement d'eau personnel dans leur maison ou de partager à coût réduit un branchement avec leurs voisins », précise le Catholic Relief Services dans un communiqué. Trois entreprises ont construit ces infrastructures et sont chargées de leur gestion pour une durée de 15 à 20 ans.  
Plus récente Plus ancienne