Coup de sifflet, hurlement. Ambondrona n’est pas incendié, mais manque d’eau. Une expression qui est sortie plusieurs fois de la bouche des riverains lors de la manifestation de samedi. Les habitants d’Ambondrona Tsiazotafo ont haussé le ton et sont descendus dans la rue avec les seaux et les cuvettes vers neuf heures du matin. Ils n’en peuvent plus du niveau très bas du débit de l’eau dans leur quartier et demandent à ce que ce problème soit résolu immédiatement. « Nous nous sentons mal dans la peau. Déjà en 2017, ce problème d’eau a surgi. Si c’était le secteur 2F qui a été touché par le manque d’eau auparavant, les secteurs 2D et 2E subissent aussi ce problème actuellement. Nous nous sommes plaints à la Jirama, pour qu’ils voient de près le fonds de ce problème. Il s’agirait de problème technique, de manque de carburant et serait également lié à la saison d’étiage selon les responsables », explique Rakotoniaina, un des manifestants. Les habitants sont en difficulté à cause de cette situation depuis deux ans. Ils ne peuvent récupérer de l’eau que durant la nuit «Nous devons veiller pour récupérer un peu plus d’eau la nuit avec de grosses barriques. D’une part, nous avons quand même assez d’eau. D’autre part, il est fatiguant de veiller toujours la nuit pour l’eau. Nous demandons à ce que ce problème soit résolu», s’insurge Nathalie, une habitante d’Ambondrona Tsiazotafo. Les habitants doivent s’adapter à cette situation. La Jirama se trouve dans l’incapacité de résoudre le problème dans l’immédiat. D’après l’explication de la responsable de la communication de la Jirama, il est impossible de remettre l’eau 24h sur 24h. « La Jirama ne peut pas résoudre ce problème en vingt-quatre heures. Nous constatons qu’Itaosy aussi subit le même problème mais Ambondrona Tsiazotafo reçoit encore de l’eau la nuit. Ambohimangakely et Ambohidrapeto aussi en souffrent. La centrale thermique de Mandroseza arrive à approvisionner Antananarivo mais une fuite d’eau s’est déclarée. La moitié n’arrive pas à sa destination. Les quartiers de la Haute ville comme Faravohitra, Ambondrona et Ankadifotsy ne reçoivent pas suffisamment d’eau. Nous constatons aussi que la réserve d’eau du lycée Jules Ferry est complètement asséchée », explique-t-on au niveau de la Jirama. Un nouveau matériel de conduite d’eau doit être installé pour que l’eau soit distribuée équitablement
Coup de sifflet, hurlement. Ambondrona n’est pas incendié, mais manque d’eau. Une expression qui est sortie plusieurs fois de la bouche des riverains lors de la manifestation de samedi. Les habitants d’Ambondrona Tsiazotafo ont haussé le ton et sont descendus dans la rue avec les seaux et les cuvettes vers neuf heures du matin. Ils n’en peuvent plus du niveau très bas du débit de l’eau dans leur quartier et demandent à ce que ce problème soit résolu immédiatement. « Nous nous sentons mal dans la peau. Déjà en 2017, ce problème d’eau a surgi. Si c’était le secteur 2F qui a été touché par le manque d’eau auparavant, les secteurs 2D et 2E subissent aussi ce problème actuellement. Nous nous sommes plaints à la Jirama, pour qu’ils voient de près le fonds de ce problème. Il s’agirait de problème technique, de manque de carburant et serait également lié à la saison d’étiage selon les responsables », explique Rakotoniaina, un des manifestants. Les habitants sont en difficulté à cause de cette situation depuis deux ans. Ils ne peuvent récupérer de l’eau que durant la nuit «Nous devons veiller pour récupérer un peu plus d’eau la nuit avec de grosses barriques. D’une part, nous avons quand même assez d’eau. D’autre part, il est fatiguant de veiller toujours la nuit pour l’eau. Nous demandons à ce que ce problème soit résolu», s’insurge Nathalie, une habitante d’Ambondrona Tsiazotafo. Les habitants doivent s’adapter à cette situation. La Jirama se trouve dans l’incapacité de résoudre le problème dans l’immédiat. D’après l’explication de la responsable de la communication de la Jirama, il est impossible de remettre l’eau 24h sur 24h. « La Jirama ne peut pas résoudre ce problème en vingt-quatre heures. Nous constatons qu’Itaosy aussi subit le même problème mais Ambondrona Tsiazotafo reçoit encore de l’eau la nuit. Ambohimangakely et Ambohidrapeto aussi en souffrent. La centrale thermique de Mandroseza arrive à approvisionner Antananarivo mais une fuite d’eau s’est déclarée. La moitié n’arrive pas à sa destination. Les quartiers de la Haute ville comme Faravohitra, Ambondrona et Ankadifotsy ne reçoivent pas suffisamment d’eau. Nous constatons aussi que la réserve d’eau du lycée Jules Ferry est complètement asséchée », explique-t-on au niveau de la Jirama. Un nouveau matériel de conduite d’eau doit être installé pour que l’eau soit distribuée équitablement