Eugène Randriafenomanana, un épicier à Vontovorona se plaint des troubles causées par la manifestation estudiantine ces deux derniers jours. Mises à part les pertes résultant de la fermeture de son magasin, il vit dans la peur et l’angoisse permanent. « Nous restons fermés depuis 9 heures du matin jusqu’à 15 heure. On reste constamment dans la peur puisque il y a parfois de jets de pierre », indique-t-il. Ce père de famille avance qu’ à chaque mouvement ou manifestation estudiantine, les marchands environnants sont pris pour cibles. « La première journée du mouvement, certains étudiants ont pris pour cibles les marchands de légumes aux alentours du campus de Vontovorona », ajoute Eugène. Les marchands et commerçants se plaignent de pertes résultant de ces deux jours de suspensions de leur activité. « Habituellement, je gagne à peu près de 750 000 ariary par jour mais hier, je n’ai eu que 400 000 ariary du fait de cette situation », déplore-t-il. Les étudiants ont dès le matin bloqué la route menant au campus. Ce qui a empêché la circulation de la population environnante et des bus menant à l’ESPA. À 10 heures du matin, les forces de l’ordre ont dû intervenir en poussant les étudiants dans l’enceinte du campus universitaire. Vive altercation La tension monte auprès des étudiants et les forces de l’ordre. L’altercation a duré des heures dans l’après-midi. Un gendarme a été blessé dans la matinée. Hier, les jets de pierre étaient amplifiés par les étudiants manifestants. Les forces de l’ordre ont quadrillé le lieu vers 9 heures du matin. Les étudiants ne sont pas satisfaits des négociations avec le ministère de tutelle. Et ils ont poursuivi la manifestation. « La négociation avec le ministère de tutelle a révélé que le problème du paiement des bourses de quatre mois de la digitalisation. Un task force sera mis en place. De notre côté, nous essaierons d’accélérer l’intégration des données numériques de tous les étudiants. Nous pouvons ainsi finir au moins la numérisation de la liste des 95% des étudiants à Vontovorona », explique Fenohasina Rabezanahary, vice-président des étudiants au niveau de l’ESPA.
Eugène Randriafenomanana, un épicier à Vontovorona se plaint des troubles causées par la manifestation estudiantine ces deux derniers jours. Mises à part les pertes résultant de la fermeture de son magasin, il vit dans la peur et l’angoisse permanent. « Nous restons fermés depuis 9 heures du matin jusqu’à 15 heure. On reste constamment dans la peur puisque il y a parfois de jets de pierre », indique-t-il. Ce père de famille avance qu’ à chaque mouvement ou manifestation estudiantine, les marchands environnants sont pris pour cibles. « La première journée du mouvement, certains étudiants ont pris pour cibles les marchands de légumes aux alentours du campus de Vontovorona », ajoute Eugène. Les marchands et commerçants se plaignent de pertes résultant de ces deux jours de suspensions de leur activité. « Habituellement, je gagne à peu près de 750 000 ariary par jour mais hier, je n’ai eu que 400 000 ariary du fait de cette situation », déplore-t-il. Les étudiants ont dès le matin bloqué la route menant au campus. Ce qui a empêché la circulation de la population environnante et des bus menant à l’ESPA. À 10 heures du matin, les forces de l’ordre ont dû intervenir en poussant les étudiants dans l’enceinte du campus universitaire. Vive altercation La tension monte auprès des étudiants et les forces de l’ordre. L’altercation a duré des heures dans l’après-midi. Un gendarme a été blessé dans la matinée. Hier, les jets de pierre étaient amplifiés par les étudiants manifestants. Les forces de l’ordre ont quadrillé le lieu vers 9 heures du matin. Les étudiants ne sont pas satisfaits des négociations avec le ministère de tutelle. Et ils ont poursuivi la manifestation. « La négociation avec le ministère de tutelle a révélé que le problème du paiement des bourses de quatre mois de la digitalisation. Un task force sera mis en place. De notre côté, nous essaierons d’accélérer l’intégration des données numériques de tous les étudiants. Nous pouvons ainsi finir au moins la numérisation de la liste des 95% des étudiants à Vontovorona », explique Fenohasina Rabezanahary, vice-président des étudiants au niveau de l’ESPA.