Administration - Procédures douanières réduites d’ici 2023


L’Observatoire du délai de dédouanement (ODD) figure parmi les outils qui jouent en faveur de la facilitation des échanges commerciaux. Un enjeu de taille. Sinon capital pour l’économie. La facilitation procédures des échanges commerciaux constitue une des clés de voûte du développement économique d’un pays. Un aspect souvent oublié. Et le dédouanement tient une place importante dans ces rouages. Et c’est dans cette optique précise que des efforts ont été consentis pour accélérer, autant se faire que peut, le processus de dédouanement. L’objectif avoué sera de réduire de moitié le délai de dédouanement d’ici à 2023.. Mis en place depuis 2011 au port de Toamasina, l’ODD est un dispositif qui identifie et décèle les éventuels goulots d’étranglement le long de la chaîne de dédouanement afin de proposer des solutions appropriées et y afférentes. Cette veille méthodique est actuellement installée dans 8 sites. A savoir : Mahajanga, Ivato Aéroport, Toliara, Antanimena, Antsiranana, Mamory Ivato, Tolagnaro et Nosy-Be. Quatre autres sites seront bientôt équipés d’un ODD. En l’occurrence, Antsirabe, Vohémar, Sambava et Antalaha. Malgré de ces nombreuses implantations, les impacts demeurent encore trop faibles pour être significatifs. Redynamisation À titre d’illustration, le délai moyen de sortie des marchandises est de 15 jours après l’arrivée des navires en 2020, contre 17 jours en 2011. Et pourtant, trois ateliers techniques ont été déjà organisés pour la redynamisation et la réorientation de l’ODD, sous financement du Projet d’Appui à la Performance du Secteur Public (PAPSP avec l’appui technique du Programme de Réformes Pour l’Efficacité de l’Administration (PREA). Le premier sur la « Communication et réorientation de l’ODD », tenu en décembre 2019 ; le deuxième portant sur le « Recueil des plans d’actions de toutes les entités intervenant dans le processus de dédouanement dans le cadre de la redynamisation de l’ODD», réalisé en mars 2020 ; et enfin, le troisième sur le « Cadre légal et réglementaire relatif à l’ODD » en octobre 2020. Des ateliers qui ont vu la participation effective d’entités publiques et privées concernées par tout ce qui tourne autour du commerce extérieur. Pêle-mêle, citons les représentants de la Présidence, de la Primature, du PREA, du PAPSP, du Comité national pour la Facilitation des Échanges (CNFE), des groupements d’entreprises, de la société GasyNet, des consignataires, de la Société du Port à gestion Autonome de Toamasina (SPAT), des groupements des Commissionnaires Agréés en douane, des Groupements des Professionnels des Commissionnaires Agrées en Douanes – GPCAD), de l’Association Professionnelle des Banques (APB), de la douane au niveau central et des bureaux de douane et de l’Équipe technique de l’ODD. À l’issue de ces ateliers, diverses suggestions sous forme de recommandations ont été recueillies ainsi que des synthèses et plans d’action. Et pour les concrétiser, un atelier de validation sera organisé demain, . Pour atteindre l’objectif suscité.
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