Marc Gérard - Les dépenses sociales doivent être accélérées


Soulager les souffrances de la population. Tel est l’argument soulevé par Marc Gérard, représentant résident sortant du Fonds monétaire international (FMI), pour soutenir ses propos quant au fait que Madagascar «a absolument besoin d’une accélération dans les dépenses sociales». Il cite, notamment, la nécessité de renforcer les investissements dans le secteur de la santé et de l’éducation. Sa mission à Madagascar touchant à sa fin et sur le départ, le représentant résident du FMI a effectué une visite d’adieu au chef de l’État, hier, au palais d'Ambohitsoro­hitra. L’occasion de faire le point sur la coopération entre la Grande île et l’institution financière, ainsi que sur la situation économique. Le contexte de la crise sanitaire a évidemment été soulevé durant cet entretien auquel assistait Hasimbelo Rabari­nirinarison, ministre de l’Économie et des finances. «Nous sommes encore en train de juger de la qualité de la réponse économique apportée [à la crise sanitaire]», indique Marc Gérard. Il souligne toutefois que de bons résultats ont été obtenus dans le partenariat entre Madagascar et le FMI, en 2019, avant que la pandémie causée par le coronavirus ne vienne chambouler les choses. La façon de remettre le pays sur la voie d’une croissance accélérée et inclusive a aussi été au programme des discussions d’hier, à Ambohi­tsorohitra, selon le représentant résident sortant du FMI. La façon dont le secteur minier peut contribuer au développement de la Grande île a notamment été soulevée dans les échanges d’hier. «Nous avons aussi discuté de la façon dont on pourrait trouver des marges de manoeuvres dans le budget pour aller de l’avant dans l’infrastructure, notamment dans l'infrastructure de base, dans l’eau et l’assainissement, la réforme du secteur énergétique et en matière d'infrastructure routière», a-t-il ajouté.
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