SAMIFIN - Quinze prétendants au poste de DG


Convoité. Le poste de directeur général du Service de renseignement financier (SAMIFIN), suscite l’intérêt. Selon les informations communiquées par le Conseil supérieur de l’intégrité (CSI), quinze personnes ont postulé pour diriger cette entité chargée de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. « Le directeur général est nommé pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois par décret pris en conseil des ministres sur une liste de trois candidats proposés par un comité de recrutement suivant un processus de recrutement initié par le Comité de sauvegarde de l’intégrité  », prévoit le décret instituant le SAMIFIN. Cette procédure de sélection du DG du Service de renseignement financier démarre par un appel à candidature ouvert, dans un délai de deux mois. Ce qui a été fait durant les deux derniers mois de l’année 2020. Le dépôt des dossiers de candidature a été clôturé le 29 décembre. Dans la communication du CSI, hier, il est indiqué que la présélection des candidats a été faite, vendredi. Il s’agit d’édifier une « short list », de prétendants qui vont passer les entretiens devant le comité de recrutement. Six candidats sur les quinze à avoir postulé vont donc passer les entretiens. Les noms des trois aspirants au poste de directeur général du SAMIFIN ayant convaincu le comité seront, ensuite, proposés au président de la République. Comme pour celui du Bureau indépendant anticorruption (BIANCO), c’est au Chef de l’État qu’appartient le dernier mot sur la nomination du directeur général du SAMIFIN. Son choix sera ensuite, entériné par un décret pris en conseil des ministres. Le nom de celui ou celle qui succèdera à Boto Tsara Dia Lamina, directeur général sortant du Service de renseignement financier devra donc, être connu dans les prochaines semaines. La désignation du nouveau directeur général du SAMIFIN devrait se faire rapidement. Le mandat de l’actuel boss de cette entité de lutte contre le blanchiment de capitaux est déjà terminé, en effet. Ce magistrat qui a déjà fait partie du staff du BIANCO, a pris ses fonctions en 2016. Les péripéties sanitaires causées par la pandémie du coronavirus étant, la procédure de nomination de celui ou celle qui le remplacera a été retardée. Selon les indiscrétions, Tsara Dia Lamina a candidaté pour un second mandat à la tête du SAMIFIN. Le décret instituant ce Service l’y autorise. Comme le prévoit la loi sur la lutte contre la corruption, datant de 2016, le SAMIFIN figure parmi les entités chargées de la mise en œuvre de la lutte contre la corruption et de la stratégie de lutte contre la corruption. A ses côtés il y a, le CSI, le BIANCO, les Pôles anticorruption (PAC), et l’Agence en charge du recouvrement des avoirs illicites. Cette dernière qui devrait être mise en place incessamment, d’après le conseil des ministres du 6 janvier.
Plus récente Plus ancienne