Zone enclavée - Les interventions sanitaires accélèrent


Des informations fiables sur la situation de la santé arrivent rapidement au niveau des décideurs. Des ganglions, de la fièvre, ont été constatés chez une fillette de 9 ans à Ambatofinandrahana, le 9 janvier. « Un homme a été victime d’intoxication alimentaire». Il s’agit de quelques exemples d’informations sur la situation de la santé au niveau communautaire, renvoyées rapidement et fiablement aux responsables du ministère de la Santé publique, de tous les niveaux. Grâce à cette stratégie, des décisions sont rapidement prises au niveau du ministère de la Santé publique. Des équipes de santé interviennent, immédiatement, surtout dans les zones enclavées. Ce qui aurait permis d’assurer la non propagation de certaines maladies. Le ministre de la Santé publique, le professeur Julio Rakotonirina, a tenu à partager quelques-unes de ces milliers d’informations, à Toamasina hier, lors de la remise d’un don d’équipements médicaux et techniques d’une valeur de 4,5 millions de dollars, offerts par le gouvernement américain, à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). De nouveaux kits smartphones seront distribués, pour perdurer cette bonne pratique. Ils sont au nombre de deux mille cinq cents, destinés aux agents communautaires pour soutenir la stratégie de santé mobile au niveau communautaire. Les centres de santé primaires, les hôpitaux de districts, et les bureaux de santé de district reçoivent, quant à eux, des tablettes et des ordinateurs portables. Les centres de santé de dix régions de Madagascar, où le programme ACCESS de l’USAID intervient, bénéficieront de lits d’hôpital, de tensiomètres à brassard, de stéthoscopes et d’autres materiels. Le gouvernement américain espère que ce don modernisera et renforcera le système de soins de santé de Mada­gascar à tous les niveaux. Selon John Dunlop, le directeur général de l’USAID, des améliorations de la situation de la santé sont déjà constatées. « Il y a déjà beaucoup d’interventions du ministère de la Santé publique et appuyées par l’USAID au niveau du pays. Des changements de comportements, une amélioration de la qualité de soin, sont constatés », précise-t-il. Il resterait, toutefois, beaucoup, à améliorer, incluant la santé de la mère et de l’enfant et les infrastructures sanitaires.
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