Entrepreneuriat - Les opérateurs prônent la libre circulation entre les îles


Au-delà des contraintes politiques. C’est dans cette optique que le carrefour des entrepreneurs de l’océan Indien imagine les échanges économiques dans cette région. A l’occasion de sa vingtième année d’existence, cette association dresse un point de situation sur les opportunités de développement qu’auraient pu avoir de nombreuses sociétés s’il y avait effectivement une ouverture des frontières entre les îles de l’océan Indien. « De nombreux paramètres de blocage font que les opérateurs ont du mal à développer des activités inter-iles susceptibles de booster l’environnement socio-économique de la région. Rien que pour le transport par exemple. Un opérateur aura beaucoup de mal à faire un aller-retour entre Madagascar et les Seychelles en 24 heures si ce dernier doit se rendre à un rendez-vous d’affaires le temps d’une journée pour revenir aussitôt gérer son entreprise au pays », déplore Xaviers Desplanques, président du carrefour des entrepreneurs. Une façon pour ce responsable de faire appel aux politiques pour faciliter un libre échange économique entre les Seychelles, Maurice, Mayotte, les Comores la Réunion et Madagascar.
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