Anjozorobe - L'équité des enquêtes critiquée


Les enquêtes liées à la mort d'un gendarme dans une carrière de cristal titan, objet de litige à Ankaraoka Anjozorobe, suscite des remous. Bien que la famille du gendarme de deuxième classe, abattu par ses propres frères d'armes du groupement de la gendarmerie de l'Analamanga, ait porté plainte auprès du Parquet du tribunal à Anosy, les enquêtes préliminaires font naître des inquiétudes, suite à des positions affichées, prises par des hauts responsables auprès de la gendarmerie nationale, allant du commandant de la compagnie territoriale de l'Imerina central, jusqu'au secrétaire d’État, en passant par l'adjoint du commandant du groupement de l'Anala­manga et celui de la Circonscription interrégionale de la gendarmerie nationale à Antananarivo. En se prononçant sur cet homicide, ces derniers ont donné tort au gendarme tué. Compte tenu de ces déclarations, les enquêtes judiciaires entreprises font l'objet de critiques. Vu qu'un gendarme a trouvé la mort dans cette affaire, c'est la gendarmerie elle-même qui a été saisie par le parquet, malgré ce parti pris, de la base jusqu'au sommet. Andry Manase
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