En régression. Le ministère de l’Environnement et du développement durable a effectué, en fin de semaine, une mission de descente dans la région du Menabe pour constater de visu les actions effectuées par les Ong Fanamby et Sahanala. Une occasion, pour ces institutions, d’exposer un état des lieux de la conservation des aires protégées dans cette région. « Autant l’Allée des baobabs compte zéro feu depuis 2012, autant le Menabe Antimena qui dénombrait une perte en couverture forestière inférieure à 1% jusqu’en 2010, a depuis perdu 41 800Ha de couverture arborée sur ses 210 312 Ha de surface. Grâce aux interventions de Fanamby qui mobilise d’importants moyens et des parties prenantes dans cette zone sensible, les pertes en couverture forestière ont pu être réduites de moitié en 2019 » expliquent les responsables de ces organismes. En effet, auparavant, l’aire protégée de Menabe Antimena, un des sites touristiques qui abritent l’Allée des baobabs, les forêts sèches de Kirindy et la réserve d’Andranomena, ainsi que les mangroves ont été sévèrement menacées par une déforestation dévastatrice. « Les populations préfèrent défricher les forêts denses au profit des plantations en masse de cacahuètes, qui leur sont rapidement beaucoup plus rentables qu’un tourisme durable » déplore un responsable de conservation environnementale. Une activité agricole phare de la région, rentable et non durable, accentue ainsi l’accélération du phénomène de déforestation et devient un réel handicap pour le développement du secteur touristique.
En régression. Le ministère de l’Environnement et du développement durable a effectué, en fin de semaine, une mission de descente dans la région du Menabe pour constater de visu les actions effectuées par les Ong Fanamby et Sahanala. Une occasion, pour ces institutions, d’exposer un état des lieux de la conservation des aires protégées dans cette région. « Autant l’Allée des baobabs compte zéro feu depuis 2012, autant le Menabe Antimena qui dénombrait une perte en couverture forestière inférieure à 1% jusqu’en 2010, a depuis perdu 41 800Ha de couverture arborée sur ses 210 312 Ha de surface. Grâce aux interventions de Fanamby qui mobilise d’importants moyens et des parties prenantes dans cette zone sensible, les pertes en couverture forestière ont pu être réduites de moitié en 2019 » expliquent les responsables de ces organismes. En effet, auparavant, l’aire protégée de Menabe Antimena, un des sites touristiques qui abritent l’Allée des baobabs, les forêts sèches de Kirindy et la réserve d’Andranomena, ainsi que les mangroves ont été sévèrement menacées par une déforestation dévastatrice. « Les populations préfèrent défricher les forêts denses au profit des plantations en masse de cacahuètes, qui leur sont rapidement beaucoup plus rentables qu’un tourisme durable » déplore un responsable de conservation environnementale. Une activité agricole phare de la région, rentable et non durable, accentue ainsi l’accélération du phénomène de déforestation et devient un réel handicap pour le développement du secteur touristique.