Festival d'art urbain - « Stritarty » s’apprête à illuminer Antsiranana


« Stritarty » se démarque dans le Nord de la Grande île. Un événement qui sort du lot, là où généralement, les grands festivals culturels laissent la part belle à la frénésie du « Salegy ». Haut en couleurs et resplendissant de vivacité. « Stritarty », comprenez par là une variante malgache du terme « Street art ». Voilà maintenant quatre éditions que le festival égaye la somptueuse ville d’Antsiranana, plus communément appelée Diego Suarez, du talent et de la créativité, mais aussi de l’imaginaire de ses artistes. Un rendez-vous devenu quasi-incontournable pour les férus d’art urbain de tous horizons, fédérant ainsi des artistes et créateurs issus de disciplines artistiques diverses. « Stritarty », créé d’après l’initiative de l’Alliance française d’Antsiranana, rempile pour une cinquième édition riche en festivités. Du 19 au 24 octobre, le Nord de l’île se verra être sublimé du talent d’une armada de musiciens, de plasticiens, de peintres, de danseurs, de photographes et même de créateurs de mode, qui tout au long de ce festival, iront à la rencontre du public local tout en faisant de la rue un support d'expression artistique exclusif. Une communion culturelle qui promet à la fois d’être chaleureuse et fraternelle, le tout teinté d’une bonne dose d’exotisme. Cette cinquième édition de « Stritarty » sera aussi l’occasion privilégiée pour le public de renouer avec la ferveur des festivals locaux après le confinement. Talents confirmés La plus grande force du festival « Stritarty » depuis ses débuts, c’est surtout son aspect fédérateur qui accorde à chaque fois une grande place à la découverte pour le public d’Antsiranana. Ainsi, l’Alliance française d’Antsiranana met à chaque fois un point d’honneur à convier dans sa programmation des artistes que les inconditionnels d’art urbain locaux se plairont à découvrir. Pour sa cinquième édition, le festival nous invite alors à nous imprégner de l’univers créatif de plus d’une quinzaine de groupes, de troupes et d’artistes. Côté musique, on retrouvera DS Velively, organisateur du festival « Takadoum » local, la troupe de percussionnistes Brookesia qui honore le salegy, le baoejy et le maganja dans ses compositions. Ainsi que le groupe Drwina avec son style « Afromoderne ». Côté arts visuels, la liste est plus garnie avec les deux photographes Henitsoa Rafalia et Aina Zo Raberanto, mais aussi les peintres et graffeurs, Maherisoa Rakotomalala, Tahina Rakotoarivony et Naty Kaly
Plus récente Plus ancienne