Quinze faux-monnayeurs jugés, mardi, au Pôle anti-corruption (Pac) purgeront une lourde peine de travaux forcés. Leurs trois coaccusés sont acquittés. Verdict tombé pour dix-huit accusés traduits à la barre de la Cour criminelle du Pôle anti-corruption (Pac), aux 67ha, mardi toute la journée, pour faux-monnayage. Un accusé écope d’une peine de onze ans de travaux forcés, quatre de dix ans, trois de sept ans et sept de cinq ans. Les trois derniers ont, quant à eux, été déclarés non coupables. 176 700 000 ariary, à titre des dommages-intérêts ont été prononcés contre les condamnés. Ce montant, de même valeur que leurs faux billets, doit être versé à la caisse de la Banque Centrale de Madagascar (BCM), selon le procureur général du Pac, Solofohery Razafindrakoto, hier. À l’issue de la délibération, la cour a également annoncé la confiscation des scellés, ceux du matériel avec lequel les faussaires ont réussi à confectionner des millions d’ariary. Leurs billets truqués ayant surtout servi de pièce à conviction pour le tribunal seront détruits. Cette opération a encore été confiée à la BCM, d’après les informations du ministère Public du Pac. Longue filature En fait, ce réseau de falsificateurs a été démantelé à Ambatolampy et dans la capitale grâce à une longue filature engagée par les forces de l’ordre. Ils ont été mis en examen avant d’être livrés au Parquet où certains ont été placés sous mandat de dépôt et d’autres relaxés provisoirement. Ils ont fini par répondre de leurs crimes devant la barre, avant-hier. Quinze d’entre eux n’ont pas échappé à la prison. D’autres contrefacteurs continuent toujours de faire parler d’eux dans la Sava et l’Analanjirofo. Des arrestations et saisies effectuées récemment par la Gendarmerie nationale en sont la preuve. Cette fois pour le Pac, ce dossier judiciaire de faux billet fait partie de neuf affaires brûlantes à trancher cette semaine.
Quinze faux-monnayeurs jugés, mardi, au Pôle anti-corruption (Pac) purgeront une lourde peine de travaux forcés. Leurs trois coaccusés sont acquittés. Verdict tombé pour dix-huit accusés traduits à la barre de la Cour criminelle du Pôle anti-corruption (Pac), aux 67ha, mardi toute la journée, pour faux-monnayage. Un accusé écope d’une peine de onze ans de travaux forcés, quatre de dix ans, trois de sept ans et sept de cinq ans. Les trois derniers ont, quant à eux, été déclarés non coupables. 176 700 000 ariary, à titre des dommages-intérêts ont été prononcés contre les condamnés. Ce montant, de même valeur que leurs faux billets, doit être versé à la caisse de la Banque Centrale de Madagascar (BCM), selon le procureur général du Pac, Solofohery Razafindrakoto, hier. À l’issue de la délibération, la cour a également annoncé la confiscation des scellés, ceux du matériel avec lequel les faussaires ont réussi à confectionner des millions d’ariary. Leurs billets truqués ayant surtout servi de pièce à conviction pour le tribunal seront détruits. Cette opération a encore été confiée à la BCM, d’après les informations du ministère Public du Pac. Longue filature En fait, ce réseau de falsificateurs a été démantelé à Ambatolampy et dans la capitale grâce à une longue filature engagée par les forces de l’ordre. Ils ont été mis en examen avant d’être livrés au Parquet où certains ont été placés sous mandat de dépôt et d’autres relaxés provisoirement. Ils ont fini par répondre de leurs crimes devant la barre, avant-hier. Quinze d’entre eux n’ont pas échappé à la prison. D’autres contrefacteurs continuent toujours de faire parler d’eux dans la Sava et l’Analanjirofo. Des arrestations et saisies effectuées récemment par la Gendarmerie nationale en sont la preuve. Cette fois pour le Pac, ce dossier judiciaire de faux billet fait partie de neuf affaires brûlantes à trancher cette semaine.