Mouvement de sécession - Pety Rakotoniaina arrêté à Camp Robin


Le patron du « Hetsika ho an’ny fanorenana ifotony », a été appréhendé par les forces de l’ordre sur la route de Fianarantsoa, hier. Une arrestation qui concernerait l’enquête sur le mouvement « Fanjakana Gasy ». Cueilli à froid. L’infor­mation a commencé à circuler aux alentours de 22 heures. Pety Rakotoniaina, un des visages du «Hetsika ho an’ny fanorenana ifitony (HFI), ou mouvement pour la refondation, aurait été arrêté par des éléments de la gendarmerie nationale, à camp Robin, entre 16 heures 30 minutes et 17 heures. Contactée, la députée Tsitohaina Valimandresy Ralinjanahary, épouse de Pety Rakotoniaina, confirme l’information. L’élue du district d’Ikalamavony, plus connue sous le nom de Ialy Rakotoniaina narre que mon époux a été arrêté à hauteur de camp Robin par des gendarmes, alors qu’il était sur le chemin pour Fianarantsoa. Il devait être 17 heures. Indiquant qu’elle n’est ni à Fianarantsoa, ni à Anta­na­narivo, la femme de l’ancien maire de la capitale du Betsileo affirme ne pas savoir où se trouve son époux, jusqu’à l’heure. Une source avisée indique que cette arres­tation entre dans le cadre de l’enquête sur les velléités de sécession que couve le mouvement Fanjakana Gasy. Sûreté de l’État Selon cette source, le nom de Pety Rakotoniaina a été cité dans les enquêtes menées. Elle, non plus, n’a pas été en mesure de dire précisément où Pety Rakotoniaina a été emmené après son arrestation. Une publication sur Facebook affirme que ce sont des éléments de la gendarmerie du camp Ratsiman­drava, sis à Andrefan’ Ambohijanahary, qui auraient appréhendé l’ancien élu. Une information non confirmée, jusqu’ici. Il pourrait s’agir d’une hypothèse partant du fait que Rainidina Liampivoharana, un des porte-voix du mouvement Fanjakana Gasy, appréhendé, à Antaninarenina, dimanche, a été gardé à vue au camp Ratsimandrava. Des indiscrétions laissent entendre, justement, que ce dernier aurait bénéficié d’une mise en liberté provisoire, hier. L’enquête est menée par une cellule mixte, composée de limiers de la gendarmerie et de la police. Les investigations sur les intentions du mouvement Fanjakana Gasy, font suite à une ordonnance judiciaire à l’endroit des forces de l’ordre. Cette injonction fait suite à une plainte déposée par l’État. Une source étatique a expliqué que cette plainte a été faite compte tenu des déclarations entendues ces derniers temps et faisant apparaître une forme d’action portant atteinte à l’unité de l’État». Il s’agirait, toutefois, d’une plainte contre X. Atteinte à la sûreté intérieure de l’État serait, toutefois, la charge retenue par la Justice dans l’ordre de poursuite. Les membres du «Fanjakana Gasy», ont décrété la création «d’Etats autonomes», depuis le mois d’août. La démarche du mouvement devait avoir comme corollaire la création d’un Fanjaka Gasy», ou d’un nouvel État malgache, composé d’États autonomes. La structure de ce nouvel État devait être expliquée durant un événement organisé par les membres du Fanjakana Gasy, dimanche, au restaurant le Pavé, Antaninarenina. Un rendez-vous empêché par les forces de l’ordre. Bien qu’une des figures du HFI, le lien entre Pety Rakotoniaina et le Fanjakana Gasy, ne semble pas évident. L’ancien maire de Fiana­rantsoa, a surtout donné de la voix, ces derniers temps, pour contester la tenue de la présidentielle. La dernière sortie médiatique de Pety Rakotoniaina, à l’hôtel Colbert Antanina­renina, la semaine dernière, aux côtés d’associations politiques, visait encore à contester la tenue des élections. Au regard des déclarations de création des États autonomes et du Fanjakana Gasy, partagées par Rainidina Liam­pivoharana, sur sa page Faceboik, toutefois, le HFI est associé à quelques initiatives.
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