Meurtre au SCAMA - La piste d’un drame se dessine


Le quartier de Scama si tué à 5km de la ville d’Antsiranana, a été le théâtre d'un drame inattendu, mercredi. Selon les voisins, la vie semblait se dérouler normalement comme si rien ne s’était produit, alors qu’un couple malgacho-belge était déjà mort dans son logement situé dans le « secteur deux ». L'homme d’origine belge était âgé de 64 ans, son épouse, malgache, de 29 ans. Peu de traces ne présageaient qu’un meurtre a été commis, ce jour-là, même si leurs voisins ont remarqué quelque chose d’étrange. Selon les premiers éléments, la porte était verrouillée et aucune trace d'effraction n’aurait été relevée. Les voisins avaient l'habitude de profiter, tous les soirs, des ampoules allumées installées  à l’extérieur du logement du couple. Pourtant, pendant trois nuits successives, ils sont restés dans l’obscurité. L'odeur de putréfaction sortant de l’appartement a encore renforcé les soupçons. Inquiets de ne pas avoir des nouvelles du couple, ils on t aler té la famille, le fokonolona, et ont également appelé les forces de l’ordre afin de procéder au constat. C’est ainsi que ces dernières ont fait la macabre découverte dans l'appartement d'un couple sans histoire. Ils ont ensuite localisé les corps inertes du couple ligoté qui,  selon le constat du Bureau municipal d’hygiène, étaient morts depuis trois jours. En outre, leur appartement a été mis à sac et  leur voiture  a disparu. « L’hypothèse d’un cambriolage qui a mal tourné, n’est pas exclue », selon les premières enquêtes. Les enquêteurs de la Police judiciaire mènent les investigations, afin de mettre en lumière les circonstances du drame. Selon des indiscrétions, ils ont déjà obtenu un mandat de réquisition téléphonique pour repérer les utilisateurs des téléphones portables des défunts. Un détenteur a déjà été arrêté hier, dans la capitale. Le gardien de la maison a aussi disparu et les femmes de ménage auraient trouvé des vêtements tachés de sang en faisant le ménage. « Nous sommes au tout début de l’enquête aujourd’hui, certains éléments doivent encore être confirmés avant de se prononcer», précise le commissaire de la police judiciaire.
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