Exposition - Le rugby de A à Z au Tahala Rarihasina


L’espace Rarihasina est ouvert aux amateurs de rugby jusqu’au 26 novembre. Le SCAC y présente l’histoire et l’évolution de ce sport à Madagascar depuis 1900. Réduire les inégalités Hommes Femmes par le rugby, vecteur de la promotion du genre et de développement à Madagascar. C’est dans le cadre de ce projet initié par le Service de coopération et de l’action culturelle (SCAC) à l’ambassade de France à Mada­gascar, qu’est organisée l’expo­sition sur le rugby malga­che depuis 1900, ouverte depuis 1er septembre jusqu’au 26 novembre. Le vernissage officiel s’est tenu hier, au Tahala Rarihasina à Analakely, en présence du ministre de la Jeunesse et des sports, Hawel Mamod’Ali, de l’ambassadeur de France, Christophe Bouchard, du conseiller à la coopération et l’action culturelle, Patrick Perez, du président de Malagasy Rugby, Marcel Rakotomalala, de la directrice des Archives nationales d’outre-mer, Isabelle Dion, et de l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de rugby, Berthin Rafalimanana. L’exposition veut refléter le plus fidèlement possible le rugby malgache à travers ses équipes, depuis ses débuts jusqu’aux Makis, et de mettre en lumière sa longue histoire chargée d’exploits et de drames. Elle permet aussi de découvrir des documents, des œuvres ou des artéfacts variés et étonnants à travers un ensemble d’objets d’art ou d’archives, différents documents écrits, sonores et audiovisuels, des photographies et des dessins de presse, des affiches, des tickets de matchs, des livres, des journaux, des lettres, des ballons, des maillots, des trophées, des drapeaux et fanions. Bref, tout ce qui peut représenter le rugby malgache en plus d’un siècle d’existence. Les Malgaches jouaient au ballon ovale moins de dix ans après le débarquement des troupes françaises. Le Stade de l’Imerina, en 1909, a été le premier club fondé, mais en 1911, il est devenu, sans que l’on sache trop pourquoi, le Stade Olympique de l’Emyrne. Ce sport s’est ensuite développé de manière remarquable jusqu’à ce que Madagascar porte haut le flambeau du rugby amateur en Afrique. En 1999, les juniors malgaches sont sacrés champions du monde, en Suisse. En l’an 2000, l’équipe de Madagascar est dans le groupe B. Les juniors sacrés cham­- pions du monde en 2000, forment l’ossature des Makis et le nom de Makis est connu pour la première fois. Le mot Makis résument le leitmotiv de Berthin Zoto, «Maila-batana sy kinga saina ». Exposition itinérante Le ministre Hawel Mamod’Ali, concernant la possibilité pour l’équipe nationale de rugby de jouer au stade Barea, à Maha­masina, a expliqué que « tout est question de dialogue », avant d’avancer : « Nous devons surtout étudier comment améliorer le terrain des Makis à Andohatapenaka. » En prenant la parole, l’ambassadeur Christophe Bouchard a chaudement remercié tous les partenaires qui se sont mobilisés pour le projet. Il n’a pas non plus caché sa joie que l’exposition sera présentée pendant trois mois à Antananarivo avant de se déplacer dans les régions puis de s’exporter en France, à Aix-enProvence, et être ainsi partagée. « Car elle est porteuse de beauté et de valeurs qui rapprochent les êtres humains : celle de la vie du sport et d’une amitié festive partagée. » Pour sa part, Marcel Rako­tomalala a souligné que cette exposition est nécessaire pour que le public connaisse l’histoire du rugby malgache, et a profité de l’occasion pour remercier plus particulièrement le président Andry Rajoelina « qui soutient les sports, en particulier le rugby. » Quant à Berthin Rafalimanana, après avoir montré sa joie, il a remercié le ministre des Sports et l’ambassadeur de France pour cette initiative qui permet au public de connaitre les origines et l’évolution du rugby dans le pays.
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