Antananarivo - Mille candidats éliminés au baccalauréat


Les épreuves écrites de l’examen du baccalauréat débutent, ce jour. Un millier de candidats à Antananarivo sont éliminés. C’est la fin de l’aventure pour un millier de candidats inscrits à l’examen du baccalauréat à Antananarivo. Leur absence aux épreuves d’EPS va leur coûter cher. Ils doivent attendre l’année prochaine, pour pouvoir participer à cet examen. «L’absence à une épreuve implique l’élimination du candidat. Sa note est comptabilisée zéro. Il ne pourra plus se rattraper dans les autres épreuves», explique le Dr Olivier Rakotoarisoa, directeur des examens nationaux, samedi. Quelques-uns sont venus au bureau de coordination provinciale de l’examen d’EPS à Analakely, vendredi, pour tenter leur chance, mais ils en sont sortis en larmes. « Ils sont arrivés trop tard, les épreuves sont déjà terminées jeudi. Alors que nous avons prolongé les dates d’une semaine pour donner une chance aux retardataires», regrette Vidoc Manantsoa Ravoahangy, coordonnateur provincial de l’examen d’EPS. Du 27 août au 7 septembre, dates durant lesquelles ces épreuves ont eu lieu, plus d’un millier de candidats ne se sont pas présentés dans les centres d’examen. Les épreuves ont été maintenues jusqu’au 13 septembre, mais seulement vingt-cinq sur mille sont venus. Problème de convocation Mille deux cent soixante seize candidats inscrits à Antananarivo et ses périphéries sont, malheureusement, éliminés à cet examen, en cette session. Trois cent quatre absents enregistrés au centre d’examen du Lycée Jean Joseph Rabearivelo à Analakely, deux cent seize au centre d’examen du Lycée Nanisana, deux cent soixante onze au Lycée Technique et commercial à Ampefiloha, cent soixante trois au centre d’examen du Lycée Galliéni Andohalo. «Nous enregistrons des absents chaque année, mais cette fois-ci, ils sont très nombreux », remarquent des chefs de centre. Cet effectif élevé des absents s’expliquerait notamment, par la non distribution des convocations par les responsables de certains établissements privés. « Quelques-uns des candidats se sont plaints que leur directeur ne leur ait pas donné leur convocation, car ils n’ont pas payé leur frais de scolarité. Cette attitude est inconcevable. On devrait sanctionner ces personnes qui prennent en otage l’avenir des jeunes», assène Alain Ramananjato, chef de centre à Nanisana. Ce problème se présente, presque chaque année, mais cette fois-ci, vu le prolongement de l’année scolaire, des établissements scolaires privés ont exigé le paiement des frais de scolarité de onze mois. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres) les interpelle, maintes fois, mais ils font la sourde oreille. Si la direction des examens nationaux n’adopte pas une autre méthode pour la distribution des convocations, les candidats en feront toujours les frais, chaque année.
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