À peine installé dans ses nouvelles fonctions, le nouveau Secrétaire d’État à la gendarmerie nationale parle déjà de départ. Tablant sur l’obligation de résultat qui lui est astreinte, il affirme qu’il est disposé à quitter son poste s’il est jugé incompétent. L a continuité dans l’audace. C’est dans cette optique que le général Serge Gellé, Secrétaire d’État à la gendarmerie nationale, entrant, compte conduire sa prise en main des affaires de son département. Se référant à l’audace dans les mots, les décisions et les actions de son prédécesseur, le général retraité Richard Ravalomanana, le nouvel homme fort des bérets noirs affirme que c’est ce trait de caractère qui a amené les résultats dans les actions de ce corps, ces dernières années. De l’aplomb, le général Gellé n’en manque, visiblement, pas. Militaire jusqu’au bout des ongles il ne fait pas dans la dentelle. Il va droit au but, allant parfois jusqu’à mettre le pied dans le plat. S’agissant de résultat, justement, le nouveau Secrétaire d’État à la gendarmerie nationale a lancé d’entrée, « que l’on me remplace si je ne suis pas à la hauteur de mes fonctions. Qu’importe, que ce soit après un mois, cinq ou six mois, je serais disposé à être remplacé, à quitter mes fonctions si mon bilan n’est pas satisfaisant ». Des mots dits durant la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur au camp général Philibert Ramarolahy, à Betongolo, hier. Les mots du général Gellé sonnent comme un écho au discours de Andry Rajoelina, président de la République, durant la cérémonie de présentation du nouveau gouvernement, dimanche. Le chef de l’État a été clair. L’Exécutif « na pas le droit à l’échec ». Il présente la nouvelle équipe conduite par Christian Ntsay, Premier ministre, comme « un gouvernement d’action », dont les mots d’ordre sont travail et résultats. À entendre l’allocution présidentielle de dimanche, autant les nouveaux ministres que ceux qui sont reconduits n’auront pas le temps de tergiverser. Ils n’auront pas droit à une période de grâce puisqu’il leur est enjoint « une obligation de résultat immédiate ». Aussi, tous ont signé « un contrat programme-résultat », avant leur entrée dans l’équipe gouvernementale. Effectivité de la loi C’est dans ce sens donc, que le général Serge Gellé a déclaré qu’il est disposé à quitter le gouvernement s’il est jugé non performant. Le néo secrétaire d’État à la gendarmerie nationale compte ainsi se mettre immédiatement au travail. Aussi, il va surfer sur la vague déclenchée par les actions de son prédécesseur et y apporter quelques touches d’innovation à sa sauce. L’officier général n’a, toutefois, pas révélé « la stratégie », sur laquelle il table ses actions. Mettre fin au kidnapping et rétablir l’insécurité rurale à un seuil tolérable sont les missions principales confiées à son prédécesseur. Il y a, aussi, la concrétisation des engagements présidentiels, comme la sécurisation des routes nationales, notamment, par la mise en place des aires de repos. Au nouveau Secrétaire d’État donc de prendre le relais. « Nous allons continuer et renforcer ce qui nous a permis d’avoir des résultats probants », affirme le général Gellé. Le nouveau boss de la gendarmerie nationale ajoute, toutefois, qu’il y a toujours des améliorations et des innovations à apporter car « les menaces sont en constante évolution ». Il faut, également, de l’anticipation pour ne pas se faire surprendre. Le nouveau locataire du bureau du camp général Philibert Ramarolahy, à Betongolo, a toutefois, indiqué que « la meilleure stratégie pour vaincre l’insécurité est l’effectivité de la loi qui oblige et de la loi qui interdit ». Le respect de la loi qui prévaut aussi, pour les Forces de défense et de sécurité, notamment ici, les gendarmes. L’intransigeance contre les éléments déviants est un des points qui a forgé la réputation du général retraité Ravalomanana. Ceci dans le but de rétablir le respect de la loi de l’éthique pour redorer le blason des bérets noirs. Selon les indiscrétions et du peu qui a été vu durant la cérémonie de passation de service, hier, le général Serge Gellé est de la trempe de son prédécesseur quant au caractère implacable. Ses années à la tête des Circonscriptions interrégionales de la gendarmerie nationale de Fianarantsoa et Antsiranana, arguent dans ce sens, également. Il est mis en avant comme un exemple de droiture au sein des bérets noirs. Ayant débuté en tant que gendarme de rang, il a, ensuite, intégré l’Académie militaire (ACMIL), d’Antsirabe, et y est issu de la 17e promotion. Après trente sept ans au sein des Forces armées, le général Serge Gellé occupe désormais un poste à responsabilité étatique et politique. « Il sera difficile de vous remplacer, mais c’est tout à fait faisable », a déclaré le nouveau Secrétaire d’État à l’endroit de son prédécesseur. Auparavant chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le général Gellé ne devrait pas avoir de mal à être immédiatement opérationnel.
À peine installé dans ses nouvelles fonctions, le nouveau Secrétaire d’État à la gendarmerie nationale parle déjà de départ. Tablant sur l’obligation de résultat qui lui est astreinte, il affirme qu’il est disposé à quitter son poste s’il est jugé incompétent. L a continuité dans l’audace. C’est dans cette optique que le général Serge Gellé, Secrétaire d’État à la gendarmerie nationale, entrant, compte conduire sa prise en main des affaires de son département. Se référant à l’audace dans les mots, les décisions et les actions de son prédécesseur, le général retraité Richard Ravalomanana, le nouvel homme fort des bérets noirs affirme que c’est ce trait de caractère qui a amené les résultats dans les actions de ce corps, ces dernières années. De l’aplomb, le général Gellé n’en manque, visiblement, pas. Militaire jusqu’au bout des ongles il ne fait pas dans la dentelle. Il va droit au but, allant parfois jusqu’à mettre le pied dans le plat. S’agissant de résultat, justement, le nouveau Secrétaire d’État à la gendarmerie nationale a lancé d’entrée, « que l’on me remplace si je ne suis pas à la hauteur de mes fonctions. Qu’importe, que ce soit après un mois, cinq ou six mois, je serais disposé à être remplacé, à quitter mes fonctions si mon bilan n’est pas satisfaisant ». Des mots dits durant la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur au camp général Philibert Ramarolahy, à Betongolo, hier. Les mots du général Gellé sonnent comme un écho au discours de Andry Rajoelina, président de la République, durant la cérémonie de présentation du nouveau gouvernement, dimanche. Le chef de l’État a été clair. L’Exécutif « na pas le droit à l’échec ». Il présente la nouvelle équipe conduite par Christian Ntsay, Premier ministre, comme « un gouvernement d’action », dont les mots d’ordre sont travail et résultats. À entendre l’allocution présidentielle de dimanche, autant les nouveaux ministres que ceux qui sont reconduits n’auront pas le temps de tergiverser. Ils n’auront pas droit à une période de grâce puisqu’il leur est enjoint « une obligation de résultat immédiate ». Aussi, tous ont signé « un contrat programme-résultat », avant leur entrée dans l’équipe gouvernementale. Effectivité de la loi C’est dans ce sens donc, que le général Serge Gellé a déclaré qu’il est disposé à quitter le gouvernement s’il est jugé non performant. Le néo secrétaire d’État à la gendarmerie nationale compte ainsi se mettre immédiatement au travail. Aussi, il va surfer sur la vague déclenchée par les actions de son prédécesseur et y apporter quelques touches d’innovation à sa sauce. L’officier général n’a, toutefois, pas révélé « la stratégie », sur laquelle il table ses actions. Mettre fin au kidnapping et rétablir l’insécurité rurale à un seuil tolérable sont les missions principales confiées à son prédécesseur. Il y a, aussi, la concrétisation des engagements présidentiels, comme la sécurisation des routes nationales, notamment, par la mise en place des aires de repos. Au nouveau Secrétaire d’État donc de prendre le relais. « Nous allons continuer et renforcer ce qui nous a permis d’avoir des résultats probants », affirme le général Gellé. Le nouveau boss de la gendarmerie nationale ajoute, toutefois, qu’il y a toujours des améliorations et des innovations à apporter car « les menaces sont en constante évolution ». Il faut, également, de l’anticipation pour ne pas se faire surprendre. Le nouveau locataire du bureau du camp général Philibert Ramarolahy, à Betongolo, a toutefois, indiqué que « la meilleure stratégie pour vaincre l’insécurité est l’effectivité de la loi qui oblige et de la loi qui interdit ». Le respect de la loi qui prévaut aussi, pour les Forces de défense et de sécurité, notamment ici, les gendarmes. L’intransigeance contre les éléments déviants est un des points qui a forgé la réputation du général retraité Ravalomanana. Ceci dans le but de rétablir le respect de la loi de l’éthique pour redorer le blason des bérets noirs. Selon les indiscrétions et du peu qui a été vu durant la cérémonie de passation de service, hier, le général Serge Gellé est de la trempe de son prédécesseur quant au caractère implacable. Ses années à la tête des Circonscriptions interrégionales de la gendarmerie nationale de Fianarantsoa et Antsiranana, arguent dans ce sens, également. Il est mis en avant comme un exemple de droiture au sein des bérets noirs. Ayant débuté en tant que gendarme de rang, il a, ensuite, intégré l’Académie militaire (ACMIL), d’Antsirabe, et y est issu de la 17e promotion. Après trente sept ans au sein des Forces armées, le général Serge Gellé occupe désormais un poste à responsabilité étatique et politique. « Il sera difficile de vous remplacer, mais c’est tout à fait faisable », a déclaré le nouveau Secrétaire d’État à l’endroit de son prédécesseur. Auparavant chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le général Gellé ne devrait pas avoir de mal à être immédiatement opérationnel.