Miandrivazo - Dix dahalo abattus, deux gendarmes blessés


La gendarmerie a lancé un déploiement opérationnel après le meurtre d’un maire. Dix bandits ont trouvé la mort tandis qu’un lieutenant et ses compagnons étaient blessés. Guérilla meurtrière entre horde de dahalo et forces de gendarmerie. Dans les rangs des bandits de grand-chemin, dix sont tombés sur le champ de bataille tandis que onze autres ont été capturés vifs. Dans la fusillade, leurs comparses ont néanmoins réussi à s’éva­nouir dans la nature. Ce régiment d’individus armés a néanmoins donné du fil à retordre à la gendarmerie. Un lieutenant qui a conduit l’opération sur terrain a été frappé d’une balle à la cuisse et l’un de ses compagnons de combat a également été blessé. Les deux gendarmes ont dû être évacués par hélicoptère sur Tana. Ils sont actuellement pris en charge à l’hôpital militaire de Soavi­nandriana. Ce heurt d’une très grande violence s’est produit dans la matinée d’avanthier à Beteva Miandrivazo. Suite au meurtre du maire de la commune rurale d’Ampanihy, les forces de défense et de sécurité ont mené une opération, sous la houlette du commandant de la compagnie territorial de la gendarmerie nationale à Miandrivazo. Guet-apens En remontant les pistes des tueurs, les gendarmes se sont heurtés à un violent affrontement. Le combat continuait à faire rage bien que les troupes sur terrain aient procédé à l’évacuation du blessé. En route, les bandits prêts à en découdre ont continué les harcèlements pour tendre un guet-apens au véhicule qui transportait les gendarmes. Des nouveaux affrontements armés ont alors éclaté. Parés à toute éventualité, les gendarmes de l’opération ont donné du grain à moudre aux bandits de grand-chemin à qui ils se sont mesurés. En faisant parler la poudre avec leurs armes de guerre, les gendarmes ont laminé les rangs du camp adverse tout en protégeant leur position ainsi que leurs frères d’arme blessés. À l’issue de ces échanges de coups de feu des plus virulents, aucun des gendarmes engagés au combat n’a succombé sur le champ de bataille. L’état des lieux qui s’ensuivait a en revanche permis de dénombrer une dizaine de corps. Cernés, onze autres individus qui faisaient partie de la horde de bandits armés se sont fait capturer tandis que leurs comparses rescapés ont profité de la situation pour battre en retraite et s’évanouir dans la nature. Les recherches se poursuivent.
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