Grande réforme minière : Haro sur les « orpilleurs »


Le Code Minier actuel n’est pas très clair, et se prête à confusion par l’existence des lacunes dans le texte. Ce qui a favorisé la gabegie, l’anarchie et le développement des exploitations sauvages. Le ministre des Mines et des ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, et son staff ont effectué des descentes sur terrain, dans la région de Betsiboka, pour constater de visu les exploitations illicites ainsi que la situation des orpailleurs Malagasy. grands exploitants chinois, africains, sri-lankais, européens se trouvent dans des situations d’irrégularité flagrante. Ils s’adonnent à des trafics du métal jaune à raison de plusieurs kilos par jour. Et se livrent à d’autres forfaitures tout aussi condamnables. Pour ne citer que le marché noir bien alimenté de devises. En outre, ils se comportent avec violence, passant outre les prérogatives des autorités locales. Certains opèrent avec des contrats expirés et sans autorisation, d’autres utilisent des produits chimiques très nocifs (comme le mercure) détériorant l’environnement et provoquant de lourdes conséquences pour la population locale : contamination de l’eau et de l’agriculture… Ces produits sont reconnus réputés neurotoxiques et considérés également comme agents actifs de plusieurs maladies chroniques. Il apparaît comme évidence que ces exploitants, des « orpilleurs», sans vergogne, étrangers agissent en toute impunité et semblent bénéficier de protections quelque part. Mesures immédiates: plusieurs sites d’exploitations illicites ont été fermés dans le nord du pays et à Maevatanana. Les descentes vont se poursuivre dans les prochains jours pour arrêter ces irrégularités. Eric Ranjalahy
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