Amusements - Retour sur les jeux traditionnels


Enfants des années 2000, vous avez sûrement grandi, bercés par les nouvelles technologies et autres divertissements vidéo-ludiques. Tandis que vos aînés, eux, se contentaient de peu. Dehors, en plein air, loin de toutes sortes d'écran, ils profitaient du soleil en s'amusant. [caption id="attachment_67833" align="aligncenter" width="350"] Le jeu de billes est un jeu très courant dans les cours d’école. La façon la plus classique d'y jouer consiste
à lancer sa bille sur celle de l'adversaire afin de l'obtenir.[/caption] Les grandes vacances sont généralement synonymes de repos et de voyage, mais pour les plus jeunes d'entre nous, c'est surtout synonymes de loisir et d'amusement à profusion. Ainsi, en cette période où la convivialité laisse souvent place à l'amitié, le temps d'une journée où nos tout-petits ont quartier libre pour s'amuser. Redécouvrons quelques-uns de ces jeux de notre enfance, qui ont surtout contribué à ce que plus tard, on soit jovial, amical et sociable. Des jeux, qui dans des pays comme la nôtre perdurent auprès de la nouvelle génération, principalement dans les quartiers populaires. On parle ici entre autres, du cache-cache, de la course au cerceau, du jeu du mouchoir, de la marelle, de la dinette, des billes ou encore des osselets ou « Tso-bato ». Malgré l'évolution des loisirs modernes qui privilégient principalement les nouvelles technologies, ces jeux là persistent et méritent qu'on les découvre à nouveau. Des jeux qui, dans la majorité, suscitent surtout l'imaginaire et la créativité des enfants. La course au cerceau Sans doute, l'un des jeux les plus anciens aussi. Le cerceau, à ses débuts, se pratique avec un cercle en bois, en métal ou en plastique que l'on fait rouler à l'aide d'une petite baguette. Évidemment, dans les pays comme Madagascar, ce jeu a su évoluer également, puisque les plus jeunes d’ici l'ont carrément révolutionné. Loin des cercles en bois ou en métal, c'est tout un pneu que les jeunes poussent à l'aide de manches à balai. [caption id="attachment_67834" align="aligncenter" width="361"] Le jeu du cerceau se pratique encore dans les pays africains, de génération en génération.[/caption] Le jeu du mouchoir Le jeu du mouchoir, de la chandelle ou du facteur, est aussi l'un des plus joviaux. Pour ce faire, les enfants sont disposés en cercle assis sur le sol, tournés vers l'intérieur. L'un d'eux, muni d'un mouchoir ou d'un bout de tissu, court autour du groupe et lâche l'objet derrière l'un des joueurs. Les participants n'ont pas le droit de regarder derrière eux avant que le coureur qui a déposé l'objet les dépasse. Celui qui s'aperçoit qu'il a reçu le mouchoir doit le prendre, se lever et rattraper le coureur avant qu'il ne regagne sa place. Si le coureur parvient à faire le tour et à s'asseoir à la place devenue libre, l'autre participant devient le coureur. L'idéal pour celui-ci est de parvenir à faire le tour complet et à surprendre le joueur qui a oublié de regarder derrière son dos. [caption id="attachment_67835" align="aligncenter" width="414"] Le jeu de dinette permet à l'enfant de se prendre
pour un adulte qui s'adonne aux tâches domestiques ménagères[/caption] La dinette Un jeu que les enfants font entre eux ou avec une poupée. La dînette prend la forme d'un petit repas, souvent simulé. Le terme dînette correspond aussi à la vaisselle de taille réduite servant au jeu. Le jeu de dinette permet à l'enfant de se prendre pour un adulte qui s'adonne aux tâches domestiques ménagères. L'enfant s'essaye ainsi à occuper la place de l'adulte qui, dans la famille, donne à manger. Il se comporte alors comme s'il était grand. La marelle Pour jouer à la marelle, il faut avoir un parcours ordonné dessiné sur le sol, progressant de « terre » à « ciel ». Après avoir lancé un palet, souvent un caillou plat, les joueurs progressent alors dans les différentes cases, principalement à cloche-pied, tout en évitant la case où se trouve le palet, ainsi que d'empiéter sur les lignes du tracé. Le vainqueur est celui qui, le premier, termine la totalité des parcours à réaliser. Il en existe diverses variantes, dont la plupart mineures et diffèrent principalement sur la forme du tracé ou la longueur du parcours complet. Le cache-cache Sans aucun doute, l'un des plus populaires. Le cache-cache convie les enfants à se cacher justement, pour ne pas être trouvés par l'un d'eux, qui est désigné à l'avance, le fameux « boka ». Au pays, on le reconnaît aussi comme étant le fameux « kasy kasy kapôka », durant lequel celui qui est désigné pour être le « boka » se doit aussi de veiller sur une boite de conserve tout en scandant le nom de ceux qu'il aperçoit de loin dans leur cachette. Cette version corse donc un peu les règles du cache-cache [caption id="attachment_67836" align="aligncenter" width="372"] Les osselets sont un jeu d'adresse, ancêtre des jeux de dés qui remontent même à l'époque de l'Antiquité.[/caption] Les osselets ou «le tso-bato» Un jeu d'osselets comporte, habituellement, cinq osselets, dont un peut être identifié, par exemple, par une couleur différente. On appelle cet osselet « le daron». Une des règles de ce jeu consiste à tester son adresse et sa rapidité en lançant en l'air un osselet, puis en ramassant un autre parmi ceux posés par terre et enfin en rattrapant le daron avant qu'il touche le sol. Au premier tour, on ramasse donc quatre fois un osselet. Au deuxième tour, il faut ramasser deux fois deux osselets à la fois, puis trois osselets et un, et enfin les quatre. À travers la version malgache qu'est le « tso-bato », les règles restent plus ou moins les mêmes. Photos AFP
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