Dès l’ouverture hier au CCI des travaux de la Conférence nationale pour l’autosuffisance, le président de la république, Andry rajoelina, a annoncé trois grandes décisions en faveur du monde rural. Les litiges fonciers gagnent du terrain. Ce qui décourage les paysans agriculteurs, dépossédés de leurs durs labeurs depuis des générations. Face à tant de soucis récurrents, le président de la république, Andry Rajoelina, a apporté hier des réponses adéquates à ces soucis récurrents lors de l’ouverture de la Conférence nationale pour l’autosuffisance alimentaire au CCI. « Nous avons eu de longues discussions en Conseil des ministres hier, (ndlr: mercredi), il a été décidé d’imposer des dispositions légales selon lesquelles ceux qui valorisent les terres en deviennent propriétaires. Nous allons distribuer des certificats fonciers à cet effet, vous allez voir que tout va changer dans les jours à venir. Parce que des gens malintentionnés arrivent toujours à spoiler ces lopins de terre à ceux qui étaient là depuis la nuit des temps ». Andry Rajoelina a fait allusion à ce réseau mafieux qu’il voulait démanteler dans ce secteur infesté par le virus de la corruption. Ici même la semaine passée. L’autre annonce du président de la république, Andry Rajoelina, aura été la création de l’Assemblée de l’agriculture pour donner plus d’importance et d’impacts aux agriculteurs-paysans malgaches ici et ailleurs, en dépit de la création du « Tranoben’ny Tantsaha », des coopératives et diverses associations communautaires. Arme économique La troisième proposition présidentielle pour tout changer « la manière de penser, les pratiques, et les habitudes afin d’avoir d’autres résultats » consiste à la création future des Guichets agricoles dans chaque district. Où les acteurs du monde rural vont s’approvisionner en matière de semences améliorées, des engrais adaptés, et des produits phytosanitaires. « Nous sommes déterminés à aider, à assister, à accompagner les agriculteurs-paysans dans toutes les facettes de leurs difficultés » a martelé Andry Rajoelina hier. Sur le volet statistique, il a reconnu « que dans les années 70-80, Madagascar a exporté du riz. Aujourd’hui, nous produisons 4 millions de tonnes de paddy pour un volume d’importation de riz blanc de 500 000 tonnes par an. Il suffirait que nous ayons soutenu 25% de ces riziculteurs pour améliorer nos performances. De 2,5 à 4 tonnes à l’hectare comme rendement ». Andry Rajoelina présente l’agriculture et ses produits dérivés comme une arme économique redoutable pour répondre aux effets nocifs du contexte mondial. « Des séquelles de la crise sanitaire ont stigmatisé notre situation économique et voilà que les conséquences induites du conflit en Ukraine nous causent des préjudices collatéraux. Si des pays peuvent prendre en otages tous les autres, allons trouver notre propre voie », soulignait Andry Rajoelina sous un tonnerre d'applaudissements. Sur le plan financier, Andry Rajoelina a déploré que les paysans-agriculteurs empruntent auprès des institutions de micro finance, pour un taux d’intérêt de 3% par mois, soit 36 à l’année. Alors même que l’État le fait pour 5% sur le long terme. « Aussi, l’État va mettre, une sorte de fonds de garantie, avec ces établissements financiers pour réduire ce taux qui fait que les débiteurs paient plus que le capital souscrit » a-t-il expliqué. Une suggestion à laquelle les concernés ont été sollicités à proposer des solutions. Il est ainsi prévu d’élargir la superficie cultivée par l’agro-business. De 5 000 hectares par régions. Avec la participation des paysans, des opérateurs économiques et des financiers. De mettre en œuvre la feuille de route du plan national des systèmes alimentaires, présentées par Harifidy Ramilison, ministre de l’Agriculture et de l’élevage. Il a été aussi remis au président de la république, par Didier Nils de l’Union européenne, le dossier sur les Systèmes alimentaires de Madagascar, développé par Mbuli Charles Boliko, représentant de la FAO à Madagascar. En somme, un copieux menu au CCI .
Dès l’ouverture hier au CCI des travaux de la Conférence nationale pour l’autosuffisance, le président de la république, Andry rajoelina, a annoncé trois grandes décisions en faveur du monde rural. Les litiges fonciers gagnent du terrain. Ce qui décourage les paysans agriculteurs, dépossédés de leurs durs labeurs depuis des générations. Face à tant de soucis récurrents, le président de la république, Andry Rajoelina, a apporté hier des réponses adéquates à ces soucis récurrents lors de l’ouverture de la Conférence nationale pour l’autosuffisance alimentaire au CCI. « Nous avons eu de longues discussions en Conseil des ministres hier, (ndlr: mercredi), il a été décidé d’imposer des dispositions légales selon lesquelles ceux qui valorisent les terres en deviennent propriétaires. Nous allons distribuer des certificats fonciers à cet effet, vous allez voir que tout va changer dans les jours à venir. Parce que des gens malintentionnés arrivent toujours à spoiler ces lopins de terre à ceux qui étaient là depuis la nuit des temps ». Andry Rajoelina a fait allusion à ce réseau mafieux qu’il voulait démanteler dans ce secteur infesté par le virus de la corruption. Ici même la semaine passée. L’autre annonce du président de la république, Andry Rajoelina, aura été la création de l’Assemblée de l’agriculture pour donner plus d’importance et d’impacts aux agriculteurs-paysans malgaches ici et ailleurs, en dépit de la création du « Tranoben’ny Tantsaha », des coopératives et diverses associations communautaires. Arme économique La troisième proposition présidentielle pour tout changer « la manière de penser, les pratiques, et les habitudes afin d’avoir d’autres résultats » consiste à la création future des Guichets agricoles dans chaque district. Où les acteurs du monde rural vont s’approvisionner en matière de semences améliorées, des engrais adaptés, et des produits phytosanitaires. « Nous sommes déterminés à aider, à assister, à accompagner les agriculteurs-paysans dans toutes les facettes de leurs difficultés » a martelé Andry Rajoelina hier. Sur le volet statistique, il a reconnu « que dans les années 70-80, Madagascar a exporté du riz. Aujourd’hui, nous produisons 4 millions de tonnes de paddy pour un volume d’importation de riz blanc de 500 000 tonnes par an. Il suffirait que nous ayons soutenu 25% de ces riziculteurs pour améliorer nos performances. De 2,5 à 4 tonnes à l’hectare comme rendement ». Andry Rajoelina présente l’agriculture et ses produits dérivés comme une arme économique redoutable pour répondre aux effets nocifs du contexte mondial. « Des séquelles de la crise sanitaire ont stigmatisé notre situation économique et voilà que les conséquences induites du conflit en Ukraine nous causent des préjudices collatéraux. Si des pays peuvent prendre en otages tous les autres, allons trouver notre propre voie », soulignait Andry Rajoelina sous un tonnerre d'applaudissements. Sur le plan financier, Andry Rajoelina a déploré que les paysans-agriculteurs empruntent auprès des institutions de micro finance, pour un taux d’intérêt de 3% par mois, soit 36 à l’année. Alors même que l’État le fait pour 5% sur le long terme. « Aussi, l’État va mettre, une sorte de fonds de garantie, avec ces établissements financiers pour réduire ce taux qui fait que les débiteurs paient plus que le capital souscrit » a-t-il expliqué. Une suggestion à laquelle les concernés ont été sollicités à proposer des solutions. Il est ainsi prévu d’élargir la superficie cultivée par l’agro-business. De 5 000 hectares par régions. Avec la participation des paysans, des opérateurs économiques et des financiers. De mettre en œuvre la feuille de route du plan national des systèmes alimentaires, présentées par Harifidy Ramilison, ministre de l’Agriculture et de l’élevage. Il a été aussi remis au président de la république, par Didier Nils de l’Union européenne, le dossier sur les Systèmes alimentaires de Madagascar, développé par Mbuli Charles Boliko, représentant de la FAO à Madagascar. En somme, un copieux menu au CCI .