Avaratr'Ankatso - Deux enfants meurent dans un incendie


Seuls au premier étage d’une maison, deux cousins tous deux âgés de cinq ans, abandonnés à eux-mêmes, ont trouvé la mort lorsqu’un court-circuit s’est produit. Scène horrible à Avaratr’Ankatso. Hier, dans la matinée, deux garçonnets de cinq ans ont péri sous les flammes. Les jeunes défunts étaient cousins. Ce drame est survenu aux alentours de 10h30 dans une maison à étage jouxtant le terminus de l’autobus. Les malheureux étaient seuls chez eux lorsque le pire s’est produit. Probablement partis au travail, leurs parents les y avaient laissés. Les deux gamins habitaient à l’étage de la maison dévorée par le feu. Leurs familles occupaient deux pièces adjacentes. D’après les informations recueillies, les victimes étaient en train de regarder la télévision lorsqu’un court-circuit s’est produit. En un éclair, des flammes se sont formées et se sont propagées à une vitesse folle pour les piéger à l’étage. En quelques minutes, la maison s’est transformée en une véritable fournaise. Alors qu’une mort certaine guettait les deux cousins, une petite fille qui elle aussi était seule au rez-de-chaussée a été sauvée in extremis par des personnes des environs. Précipitemment, ces dernières ont accouru vers la maison en feu pour la faire sortir juste à temps. Discorde À l’étage, l’embrasement avait déjà enveloppé tout le niveau, rendant ainsi quasiment impossible tout sauvetage. Lorsque le fokonolona était enfin venu à bout de l’embrasement, les corps carbonisés des deux malheureux gisaient parmi les ruines fumantes. Des témoignages de voisins révèlent que les sapeurs-pompiers avaient été alertés mais l’équipe d’intervention a pris du retard. La fournaise était déjà éteinte lorsque les soldats du feu ont débarqué. Des policiers du commissariat du deuxième arrondissement se sont dépêchés sur les lieux du sinistre pour faire le constat. Entre temps, le Bureau Municipal d’Hygiène auprès de la commune urbaine d’Anta­nanarivo a également envoyé un véhicule pour conduire les corps à la morgue de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona mais les familles des victimes ont manifesté leur inconvenance. Dans pareille cas, une autopsie est en principe pratiquée sur les corps des victimes. La maison est en revanche complètement dévastée par les flammes. Les biens qui s’y trouvaient sont partis en fumée.
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