Acte de vindicte populaire en pleine ville. Pris sur le fait, deux jeunes détrousseurs ont été passés à tabac par une foule en furie hier en début de matinée. Âgés d’une quinzaine d’années, les deux jeunes gens sont tombés dans les griffes de passants et riverains en état d’énervement total après s’être attaqués à une personne qui avait emprunté les escaliers qui débouchent à Andohalo en partant de Mahamasina. Plus connus sous l’appellation populaire « 416 », ces escaliers abrupts sont peu fréquentés en raison des difficultés à les monter. Devenus des aires de prédilections de barbots et de détrousseurs, ils sont du coup devenus malfamés, en l’occurrence pendant les heures creuses, tôt dans la matinée mais surtout la nuit. Tapis dans l’épaisse végétation dans laquelle est étranglé le passage, les malfaiteurs bondissent sur leurs proies sans que celles-ci ne les voient venir et prennent aussitôt les jambes à leur cou. Ces voleurs sont très souvent insaisissables, mais hier ils en ont eu pour leur grade lorsque la personne à qui ils s’en sont pris a engagé une poursuite et donné l’alerte. Les deux mineurs qui ont sévi se sont fait coincer alors qu’ils couraient comme des dératés dans le passage étroit. Sitôt appréhendés, les deux adolescents ont été roués de coups. Les vêtements couverts de sang, ils ont été conduits au commissariat de sécurité publique à Mahamasina où les policiers en service ont ordonné qu’ils soient emmenés à l’hôpital avant d’être transférés à la police de la protection des mœurs et des mineurs à Tsaralalàna.
Acte de vindicte populaire en pleine ville. Pris sur le fait, deux jeunes détrousseurs ont été passés à tabac par une foule en furie hier en début de matinée. Âgés d’une quinzaine d’années, les deux jeunes gens sont tombés dans les griffes de passants et riverains en état d’énervement total après s’être attaqués à une personne qui avait emprunté les escaliers qui débouchent à Andohalo en partant de Mahamasina. Plus connus sous l’appellation populaire « 416 », ces escaliers abrupts sont peu fréquentés en raison des difficultés à les monter. Devenus des aires de prédilections de barbots et de détrousseurs, ils sont du coup devenus malfamés, en l’occurrence pendant les heures creuses, tôt dans la matinée mais surtout la nuit. Tapis dans l’épaisse végétation dans laquelle est étranglé le passage, les malfaiteurs bondissent sur leurs proies sans que celles-ci ne les voient venir et prennent aussitôt les jambes à leur cou. Ces voleurs sont très souvent insaisissables, mais hier ils en ont eu pour leur grade lorsque la personne à qui ils s’en sont pris a engagé une poursuite et donné l’alerte. Les deux mineurs qui ont sévi se sont fait coincer alors qu’ils couraient comme des dératés dans le passage étroit. Sitôt appréhendés, les deux adolescents ont été roués de coups. Les vêtements couverts de sang, ils ont été conduits au commissariat de sécurité publique à Mahamasina où les policiers en service ont ordonné qu’ils soient emmenés à l’hôpital avant d’être transférés à la police de la protection des mœurs et des mineurs à Tsaralalàna.