Secteur privé - Le difficile financement des entreprises


Plusieurs facteurs sont souvent pointés du doigt comme étant un obstacle à l’obtention d’un crédit de financement. Pour y faire face, le secteur privé souhaite la mise en place d’un fonds de financement. L’accès au financement reste un grand défi pour les entreprises. Un manque qui pousse certaines sociétés à mettre la clé sous la porte, et les projets demeurent dans le marbre. C’est la raison pour laquelle le secteur privé voudrait qu’un fonds soit mis en place afin de financer le développement des entreprises. « Des discussions se sont déjà engagées dans ce sens. La séance d’aujourd’hui nous a permis de voir de près les problèmes et d’apporter une solution », soutient Chabani Nourdine, ministre de l’Industrie et du développement du secteur privé hier lors d’un atelier organisé hier à l’hôtel Ibis Ankoron­drano. Les traitements de dossier par les institutions financières ou le climat des affaires sont souvent accusés comme étant un écueil pour l’obtention d’un crédit de financement. De son côté, les banques révèlent que les montants des crédits accordés aux entreprises sont en nette évolution. « 3 093 milliards d’ariary de crédits ont été octroyés en 2014. Ceux-ci ont dépassé la barre des 4 000 milliards d’ariary au cours de l’année 2015 », a fait savoir Rachid Mouhtajy, président de l’Association professionnelle des banques (APB). « Plusieurs facteurs freinent l’activité du crédit  comme le système fiscal défavorable au crédit bail, la question de garantie », soutient le banquier. 144, à en croire ses explications, la viabilité et la faisabilité du projet sont les deux critères imposés par les institutions financières avant d’apporter un coup de pouce au porteur de projet. « Il est possible d’être bien accueilli en agence et franchir toutes les étapes avec succès, et se retrouver refusé à la dernière », constate un chef d’entreprise. Pour démarrer son projet, celui-ci s’est tourné vers un fond d’investissement. « Il n’y a pas eu question de garantie », confie-t-il. L’atelier d’hier ne constitue que les prémices de la prochaine réunion de la plateforme dialogue public privé. La mise en place de ce fonds figurerait sûrement dans l’ordre du jour de ce rendez-vous. Tout comme les autres sujets prioritaires en ce moment. Lova Rafidiarisoa
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