Marie-Chantal Uwanyiligira, Marcelle Ayo et Francis Muamba Mulangu, tous les trois économistes de la Banque Mondiale ont émis une analyse de la situation actuelle de Madagascar. Les récentes réformes audacieuses dans les secteurs de l'exploitation minière, des télécommunications et de l'énergie peuvent contribuer à stimuler la croissance dont Madagascar a besoin pour sortir de la spirale de la pauvreté dans laquelle il se trouve », indiquent ces économistes de la Banque Mondiale. Ces réformes renforcent la concurrence et la transparence du marché et ouvriront la voie à l'emploi et à l'investissement du secteur privé. « Elles sont essentielles pour lutter contre l'accaparement des élites », ont-ils souligné. Cela devrait aller dans le sens de la création d'un cadre institutionnel solide nécessaire à un secteur privé dynamique et compétitif et vers une administration publique stable, fiable et efficace, capable de fournir des infrastructures et des services nécessaires. Puisque de là réside la solution, « presque mécanique mais incontournable », selon le trio. « Madagascar a besoin de toute urgence d'une période soutenue de croissance économique robuste s'étalant sur plusieurs années, qui permettrait au pays d'accumuler des actifs et de construire une base solide pour sa transformation économique » soulignent-ils. En effet, les performances de croissance de Madagascar ont été entravées. Le trio fait état de la persistance de la pauvreté comme résultat de la stagnation de la croissance. Le diagnostic systématique pays effectué par la Banque indique que « l’accaparement des ressources par les élites et le manque de concurrence et de transparence au cœur de l'État ont entravé les performances de croissance enregistrées ». Le rôle moteur du secteur privé a été soulevé. « Cependant, le secteur privé malgache est petit, très peu compétitif et caractérisé par de faibles niveaux d'investissement, ce qui l'empêche de créer des emplois, de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté. L'investissement a représenté en moyenne 19,4 % du PIB entre 2013 et 2019, ce qui est bien inférieur à son niveau dans les pays pairs », indiquent les experts de la Banque.
Marie-Chantal Uwanyiligira, Marcelle Ayo et Francis Muamba Mulangu, tous les trois économistes de la Banque Mondiale ont émis une analyse de la situation actuelle de Madagascar. Les récentes réformes audacieuses dans les secteurs de l'exploitation minière, des télécommunications et de l'énergie peuvent contribuer à stimuler la croissance dont Madagascar a besoin pour sortir de la spirale de la pauvreté dans laquelle il se trouve », indiquent ces économistes de la Banque Mondiale. Ces réformes renforcent la concurrence et la transparence du marché et ouvriront la voie à l'emploi et à l'investissement du secteur privé. « Elles sont essentielles pour lutter contre l'accaparement des élites », ont-ils souligné. Cela devrait aller dans le sens de la création d'un cadre institutionnel solide nécessaire à un secteur privé dynamique et compétitif et vers une administration publique stable, fiable et efficace, capable de fournir des infrastructures et des services nécessaires. Puisque de là réside la solution, « presque mécanique mais incontournable », selon le trio. « Madagascar a besoin de toute urgence d'une période soutenue de croissance économique robuste s'étalant sur plusieurs années, qui permettrait au pays d'accumuler des actifs et de construire une base solide pour sa transformation économique » soulignent-ils. En effet, les performances de croissance de Madagascar ont été entravées. Le trio fait état de la persistance de la pauvreté comme résultat de la stagnation de la croissance. Le diagnostic systématique pays effectué par la Banque indique que « l’accaparement des ressources par les élites et le manque de concurrence et de transparence au cœur de l'État ont entravé les performances de croissance enregistrées ». Le rôle moteur du secteur privé a été soulevé. « Cependant, le secteur privé malgache est petit, très peu compétitif et caractérisé par de faibles niveaux d'investissement, ce qui l'empêche de créer des emplois, de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté. L'investissement a représenté en moyenne 19,4 % du PIB entre 2013 et 2019, ce qui est bien inférieur à son niveau dans les pays pairs », indiquent les experts de la Banque.