DROGUES DURES -Cent trente personnes interpellées en trois mois


Cent trente-deux plus exactement. Tel est le nombre d’individus interpellés dans le cadre du trafic, de la vente ou de la consommation de drogues dures, durant le dernier trimestre. Il s’agit essentiellement d’héroïne. Depuis quelques mois où une prolifération et la vente de drogues dures, surtout de l’héroïne, sont constatées, une opération spéciale est menée par les forces de l’ordre pour y mettre un terme. Au regard des statistiques établies par la police nationale sur le premier trimestre de cette année, les individus interpellés sont surtout des vendeurs de ces stupéfiants hautement addictifs et ravageurs. Un peu plus de 800 grammes d’héroïne ont été saisis. Dans la liste figure aussi la méthamphétamine, dont plus de 2 kilos ont été saisis chez les personnes interpellées. Dans la statistique des personnes interpellées dans le cadre de l’opération anti-drogue, il est indiqué la présence de “trois trafiquants”. Il n’est cependant pas précisé, quelle envergure ils ont, dans le secteur. Justement, l’opinion s’interroge sur les sources, les fournisseurs de ces trafiquants et ces revendeurs de drogues dures.

Opérations

Le constat est que, jusqu’ici seuls les petits trafiquants, les revendeurs et consommateurs tombent dans les filets des forces de l’ordre. La question a été posée au contrôleur général de police Fanomezantsoa Randrianarisoa, ministre de la Sécurité publique, hier. En marge de la prestation de serment des nouveaux magistrats du 1er degré du Pôle anti-corruption d’Antananarivo (PAC), aux 67 hectares, le membre du gouvernement a déclaré, “des mesures sont déjà prises pour pister les fournisseurs de ces drogues dures. Nous vous en ferons part lorsque nous les aurons interpellés”. En parallèle aux traques des réseaux de trafiquants de drogues dures et d’autres stupéfiants comme le cannabis, les forces de l’ordre, la police nationale, notamment, mènent des opérations de mobilisation contre la consommation de drogue. Une démarche effectuée auprès des collèges et des lycées. À Antananarivo où sont recensés de nombres faits de consommation de stupéfiants chez les adolescents, des opérations de sensibilisation ont été menées auprès de seize établissements scolaires jusqu’ici.
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