Marché d'Anosibe - Un projet de construction de pavillon à l’étude


En phase d’étude. Aucune décision de construction de pavillon n’a été acceptée par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), à propos du parking des camions au marché d’Anosibe. Les occupants sont soucieux de leur moyen de survie. « Un individu a soumis le projet de construire des pavillons sur le bord du parking du marché d’Anosibe. Mais ce projet doit passer encore en commission. La CUA est encore en phase d’étude. Pour acquérir un lieu de vente, le dossier doit passer au conseil municipal. Un appel à manifestation d’intérêt est lancé avant la convention finale », explique Andry Razafindrakoto, responsable du marché de 4e arrondissement. Ainsi, des contrôleurs observent et font des rapports auprès de la CUA. « Il faut voir de près si le marché ne dérange pas les piétons mais surtout la circulation. Même la construction de kiosque exige l’application de cette procédure », ajoute-t-il. Tout le monde veut jouir du statut de vendeur. À cause de l’exode rural, les commerçants pullulent dans le centre-ville, pour ne citer que les marchands de rue d’Analakely. La plupart pensent que ce métier est mieux rémunéré que travailler dans un bureau. « C’est devenu une habitude, nous pouvons gagner au moins 10 000 ariary par jour tandis qu’on ne reçoit même pas cette somme en une journée dans un bureau », témoigne Herman, marchand de kit et écouteur sous l’arcade. La CUA envisage juste des solutions temporaires en pensant au cas social. « La CUA ne trouve pas de moyen pour organiser les marchands. Or, la Commune ne peut pas tout de suite faire des représailles. Il faut aussi se pencher sur le cas social des marchands. Le problème réside aussi sur le fait que les marchands ne veulent pas intégrer les marchés construits dans leur localité.  
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