Apprécié par toute une génération aussi bien par ses chansons enjouées que ses balades romantiques, Ny Voanio vient de perdre Clarisse, pilier même de ce trio charmant originaire de Toamasina. «Je ne peux pas, t'oublier mon amour », des mots qui s'affirment, désormais, comme un adieu entre les fans de Ny Voanio et Clarisse Rasoloharilala Sahondrarisoa. Titre de l'une des chansons phares du groupe, qui depuis les années 60 à aujourd'hui, n'a cessé de raviver la flamme romantique de plusieurs générations de mélomanes. C'est avec cette chanson que le public s'est surtout laissé bercer par la douce voix de Clarisse, alors chanteuse principale de ce trio inédit de femmes qu'est Ny Voanio. Originaire de Toamasina, dont elle en est l'un des fiers porte-étendards grâce à son groupe, Clarisse s'est éteinte hier à l'âge de 71 ans dans sa ville natale. Toujours enjouée et de bonne humeur de nature, elle aura surtout fait preuve de courage et de combativité jusqu'au bout, en faisant face à la maladie contre laquelle elle se battait. « Sa maladie, elle en avait fait sa force, faisant continuellement preuve d'optimisme au quotidien. Même si son cœur en souffrait le plus, elle faisait front à sa maladie et se plaisait toujours à pousser la chansonnette dès qu'elle le pouvait », raconte Sylvain Rakoto, directeur artistique du groupe Ny Voanio. Clarisse a su transmettre sa passion pour la musique à ses enfants et petits-enfants. Une femme généreuse Le cœur sur la main, autrement portée par une générosité exemplaire qu'on lui reconnaît et ce, tout en étant des plus modestes, Clarisse s'est plu à inculquer les vraies valeurs de la vie à son entourage. Une attitude qu'elle a surtout su retranscrire au sein du groupe Ny Voanio, dont elle s'est affirmée plus tard comme la matriarche. Ny Voanio s'est formé en 1965 sous les traits d'un trio fraternel formé par Clarisse et ses sœurs Monique et Paquerette. Avec au compteur plus d'un demi-siècle de carrière, le groupe aura également su acquérir le respect de ses pairs. Notamment en conviant le public à voyager à ses côtés pour redécouvrir cette ville chère à leur cœur, Toamasina, dont elles en vantaient les mérites. Aussi bien avec « Ranomasina » ou « Bazary kely », qui illustrent les splendeurs de cette ville portuaire de la côte Est, la voix de Clarisse enchante et nous entraîne. Elle, qui aura su inspirer d'autres chanteurs également par son charisme et son attachement pour la musique. « C'est une grande amie que l'on vient de perdre, une artiste exceptionnelle à la fois courageuse et d'une grande bonté. Je n'oublierai jamais ces moments de partage qu'on a vécus », confie l'auteure et compositrice Fanja Andriamanantena. Une grande diva du jazz national, Lalatiana affirme « Toi et le groupe Ny Voanio, vous avez bercé mon enfance, puisses tu reposer en paix Clarisse ». Une grande messe en sa mémoire se tiendra au FJKM Betela Tanambao Toamasina demain dans la matinée. S'ensuivra son inhumation à Sabotsy Namehana, ce vendredi. Andry Patrick Rakotondrazaka
Apprécié par toute une génération aussi bien par ses chansons enjouées que ses balades romantiques, Ny Voanio vient de perdre Clarisse, pilier même de ce trio charmant originaire de Toamasina. «Je ne peux pas, t'oublier mon amour », des mots qui s'affirment, désormais, comme un adieu entre les fans de Ny Voanio et Clarisse Rasoloharilala Sahondrarisoa. Titre de l'une des chansons phares du groupe, qui depuis les années 60 à aujourd'hui, n'a cessé de raviver la flamme romantique de plusieurs générations de mélomanes. C'est avec cette chanson que le public s'est surtout laissé bercer par la douce voix de Clarisse, alors chanteuse principale de ce trio inédit de femmes qu'est Ny Voanio. Originaire de Toamasina, dont elle en est l'un des fiers porte-étendards grâce à son groupe, Clarisse s'est éteinte hier à l'âge de 71 ans dans sa ville natale. Toujours enjouée et de bonne humeur de nature, elle aura surtout fait preuve de courage et de combativité jusqu'au bout, en faisant face à la maladie contre laquelle elle se battait. « Sa maladie, elle en avait fait sa force, faisant continuellement preuve d'optimisme au quotidien. Même si son cœur en souffrait le plus, elle faisait front à sa maladie et se plaisait toujours à pousser la chansonnette dès qu'elle le pouvait », raconte Sylvain Rakoto, directeur artistique du groupe Ny Voanio. Clarisse a su transmettre sa passion pour la musique à ses enfants et petits-enfants. Une femme généreuse Le cœur sur la main, autrement portée par une générosité exemplaire qu'on lui reconnaît et ce, tout en étant des plus modestes, Clarisse s'est plu à inculquer les vraies valeurs de la vie à son entourage. Une attitude qu'elle a surtout su retranscrire au sein du groupe Ny Voanio, dont elle s'est affirmée plus tard comme la matriarche. Ny Voanio s'est formé en 1965 sous les traits d'un trio fraternel formé par Clarisse et ses sœurs Monique et Paquerette. Avec au compteur plus d'un demi-siècle de carrière, le groupe aura également su acquérir le respect de ses pairs. Notamment en conviant le public à voyager à ses côtés pour redécouvrir cette ville chère à leur cœur, Toamasina, dont elles en vantaient les mérites. Aussi bien avec « Ranomasina » ou « Bazary kely », qui illustrent les splendeurs de cette ville portuaire de la côte Est, la voix de Clarisse enchante et nous entraîne. Elle, qui aura su inspirer d'autres chanteurs également par son charisme et son attachement pour la musique. « C'est une grande amie que l'on vient de perdre, une artiste exceptionnelle à la fois courageuse et d'une grande bonté. Je n'oublierai jamais ces moments de partage qu'on a vécus », confie l'auteure et compositrice Fanja Andriamanantena. Une grande diva du jazz national, Lalatiana affirme « Toi et le groupe Ny Voanio, vous avez bercé mon enfance, puisses tu reposer en paix Clarisse ». Une grande messe en sa mémoire se tiendra au FJKM Betela Tanambao Toamasina demain dans la matinée. S'ensuivra son inhumation à Sabotsy Namehana, ce vendredi. Andry Patrick Rakotondrazaka