Un code minier doit être le reflet d’ une orientation stratégique globale sur la manière dont l'État compte exploiter ses ressources. C'est ce qu'on appelle politique minière. Qu’espérons-nous d’un développement du Secteur minier ? De quelle manière allons-nous concrétiser l’optimisation de l’exploitation de nos stocks de ressources minières ? Avec qui voulons-nous exploiter nos ressources, avec des investissements locaux ou étrangers ou les deux ? Il faudrait d'abord répondre à ces questions fondamentales avant de décider de modifier le code minier. C'est ce qu'on appelle une politique minière que le gouvernement actuel semble avoir encore oublié alors qu'il prévoit déjà de faire adopter par le Parlement un nouveau code minier au mois de juin de cette année. C'est à partir des réflexions et des réponses à ces questions, donc à cette politique minière, que la nécessité ou pas d'une nouvelle loi devra être mise en évidence. Si la réponse est positive, ce nouveau texte devrait alors être élaboré en vue d’atteindre l’objectif de développement soutenable et inclusif reposant sur une croissance économique des différentes filières du secteur minier. « Ne nous précipitons pas puisque si c’est le cas, nous allons mettre la charrue avant les bœufs. Modifier le Code minier n’est pas une simple affaire de volonté. Si nous devons le faire, prenons le temps de réfléchir pour obtenir une bonne loi qui nous permettra par son contenu d’obtenir les effets attendus souhaitables et profitables au profit de toutes les générations actuelles et futures», déclare Hugues Rajaonson, économiste et professeur à l'université. Moins de cinq mois donc pour boucler l'élaboration d'un texte aussi lourd avec des enjeux aussi complexes que le code minier.
Un code minier doit être le reflet d’ une orientation stratégique globale sur la manière dont l'État compte exploiter ses ressources. C'est ce qu'on appelle politique minière. Qu’espérons-nous d’un développement du Secteur minier ? De quelle manière allons-nous concrétiser l’optimisation de l’exploitation de nos stocks de ressources minières ? Avec qui voulons-nous exploiter nos ressources, avec des investissements locaux ou étrangers ou les deux ? Il faudrait d'abord répondre à ces questions fondamentales avant de décider de modifier le code minier. C'est ce qu'on appelle une politique minière que le gouvernement actuel semble avoir encore oublié alors qu'il prévoit déjà de faire adopter par le Parlement un nouveau code minier au mois de juin de cette année. C'est à partir des réflexions et des réponses à ces questions, donc à cette politique minière, que la nécessité ou pas d'une nouvelle loi devra être mise en évidence. Si la réponse est positive, ce nouveau texte devrait alors être élaboré en vue d’atteindre l’objectif de développement soutenable et inclusif reposant sur une croissance économique des différentes filières du secteur minier. « Ne nous précipitons pas puisque si c’est le cas, nous allons mettre la charrue avant les bœufs. Modifier le Code minier n’est pas une simple affaire de volonté. Si nous devons le faire, prenons le temps de réfléchir pour obtenir une bonne loi qui nous permettra par son contenu d’obtenir les effets attendus souhaitables et profitables au profit de toutes les générations actuelles et futures», déclare Hugues Rajaonson, économiste et professeur à l'université. Moins de cinq mois donc pour boucler l'élaboration d'un texte aussi lourd avec des enjeux aussi complexes que le code minier.