Betroka - Un 4x4 transportant une dépouille attaqué


Un véhicule tout-terrain, une Land Rover, a été la cible des bandits de grand chemin, dimanche vers 8h30, sur la RN13, précisément à Ankarandoha Betroka. Son conducteur a été touché par balle au bras gauche. Le 4x4 transportait le corps du défunt Jobin Marc Paul Bernard. Ce Britannique de 64 ans était un gérant de société. Il travaillait dans une carrière dans le Sud où il est tombé malade. Il a été admis au centre hospitalier du district (CHD) d’Amboasary Atsimo. Il a rendu l’âme sur son lit d’hôpital dans la soirée du mardi 9 février, selon les informations médicales. Trois individus, dont le chauffeur, ont été chargés de ramener le corps à Alakamisy Fenoarivo, dans la capitale. Ils ont pu partir après avoir reçu l’autorisation de transport de décès. Ils ont également apporté deux fusils de chasse appartenant au défunt. En arrivant à Ankaran­doha, à une vingtaine de kilomètres au nord de Betroka, ils ont fait face à cinq malfaiteurs armés. Sans crier gare, cette escouade les a arrosés de balles. Acte criminel Le chauffeur a été frappé par les projectiles. Il a réussi à rebrousser chemin, malgré ses blessures. Les criminels n’ont pas pu les voler. Les victimes ont rejoint le poste avancé de la gendarmerie à Anaviavy pour donner l’alerte et demander de l’aide. « Aussitôt, le blessé a été évacué au centre de santé de base (CSB) de Betroka. Il a ensuite été escorté et transféré à Ihosy. Cinq gendarmes sont arrivés sur les lieux de l’embuscade. Ils ont mis la main au collet de deux suspects, le même jour. Deux autres individus se sont faites cueillir, hier (ndlr: lundi) », raconte un officier supérieur au commandement du groupement de la gendarmerie d’Anosy. Les quatre principaux suspects seront présentés au procureur ce jour ou demain, selon les explications reçues. Les gendarmes continuent de collecter de renseignements territoriaux pour identifier les coauteurs et complices de cet acte criminel. L’insécurité ressurgit maintenant sur cet axe reliant Ihosy et Taolagnaro. Les malfaiteurs ne font pas de quartier.
Plus récente Plus ancienne