Ambodiafontsy Ampitatafika - Un bandit tire sur les gendarmes et le fokonolona


Muni d’un pistolet automatique, un bandit a attaqué un camion garé dans un parking. Après des tirs aveugles, un quadragénaire est dans un état critique. Des coups de feu ont retenti à Ambodiafontsy Ampitatafika hier aux petites heures. Pris en chasse par le fokonolona et les forces de gendarmerie, un bandit armé a ouvert le feu dans la pénombre totale, faisant un blessé grave. Dans un état préoccupant, la  victime, un homme âgé de quarante-cinq ans a été évacué à l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Ces scènes de violence se sont produites dans la nuit de samedi à dimanche aux alentours de minuit. Agissant seul, le bandit qui a réussi à se glisser à travers les mailles des filets de ses poursuivants opérait à visage découvert. Vu le maigre butin dont il s’est emparé, le mobile de l’attaque commise  pourrait bien aller au-delà d’un simple vol. A minuit tapante, le malfaiteur a assailli un poids-lourd garé dans une aire de stationnement à Ambaniandrefana Ambodiafontsy. Pour prendre dans ses fils enchevêtrés les deux hommes qui se trouvaient à  bord, il a frappé aux vitres portières pour réussir à convaincre les deux aide-chauffeurs, préposés à la surveillance du véhicule de l’ouvrir. Reconnaissance Sitôt le camion ouvert, le malfaiteur a dégainé son pistolet automatique pour le pointer sur les deux occupants du poids-lourd.  Tenus en respect sous la menace d’une arme de poing, ces derniers se sont gardés d’opposer une quelconque résistance. Impuissant face au bandit armé prêt à en découdre, les deux aides-chauffeurs n’ont même pas pu donner l’alerte à temps. De source auprès de la brigade territoriale de la gendarmerie nationale de Fenoarivo, saisie de l’affaire, le voleur a fait main basse sur deux sacs contenant les effets vestimentaires ainsi que les cartes nationales d’identité des deux aides-chauffeurs, d’après les préjudices déclarés par ces derniers. Il aurait dans la foulée emporté une  boîte à outils. L’individu armé avait déjà réussi à prendre la poudre d’escampette lorsque les deux hommes qu’il avait menacés avec son pistolet avaient enfin pu donner l’alerte. Averti de l’attaque une vingtaine de minutes après l’acte, le poste avancé de la gendarmerie nationale à Faliarivo Ampitatafika a envoyé des éléments sur les lieux. Dans leurs premières déclarations, les deux aides-chauffeurs ont mis les gendarmes sur la piste du fuyard en indiquant que celui-ci habite dans les environs. La veille, avant que l’attaque ne soi commise, le quidam se serait présenté à leur véhicule pour parler au chauffeur. Quinze heures plus tard, le voilà qui commet une attaque à main armée. Le ratissage effectué avec les riverains a failli coûter la vie au quadragénaire lorsque le malfaiteur a tiré dans l’obscurité avant qu’il ne s’évanouisse dans la nature.
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