Secteur aurifère - La traçabilité de l’or reste un défi


La quantité d’or déclarée au niveau du ministère a connu une baisse significative entre 2018 et 2019, passant de trois tonnes et demi à un peu moins de deux tonnes et demi. D’après le ministre des Mines et des ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, cela peut s’expliquer par la mise en place de nouvelles mesures qui auraient conduit à la réticence des exportateurs comme le relèvement du prix de référence à 110 000 ariary le gramme contre 70 000 ariary auparavant entre autres. Le ministre a reconnu que cette quantité déclarée est largement en deçà de la réalité. "Ces 2 tonnes sont ce qui est déclaré mais nous savons que le circuit informel est largement plus important. Le gouvernement le reconnait et travaille pour lutter contre cette situation". Le ministre est d’avis que la constitution d’une réserve d’or nationale décidée en conseil des ministres devrait aider à assainir le secteur. Il a expliqué que le ministère a un rôle à jouer dans la mesure où c’est au département de faire en sorte que la Banque centrale puisse acheter l’or. Il a tenu à souligner que l’activité aurifère reste ouverte à tous.
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