En quatre mois, plus de quarante six cas de peste sont confirmés par le laboratoire d’analyse de l’Institut Pasteur de Madagascar, selon le rapport de la direction de Veille sanitaire et surveillance épidémiologique et riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique. La proportion de cas fatals, liés à cette maladie, est élevée. Elle est de 30%, soit à peu près quatorze cas de décès, depuis août, selon la même source. « Ces personnes décédées ont perdu la vie au niveau de la communauté, donc, hors des centres de santé », indique le Dr Armand Rafalimanantsoa, directeur de la DVSSER, qui tient à préciser que le retard de prise en charge peut être fatal, en cas de peste. L’éloignement de la formation sanitaire est le principal facteur qui décourage les gens à se soigner dans les centres de santé. C’est, notamment, le cas dans les zones enclavées des districts de Tsiroanomandidy, d’Ambatofinandrahana, de Manandriana, de Fandriana, où le dernier cas de peste est enregistré. Ils doivent parcourir plusieurs kilomètres pour pouvoir bénéficier de la prise en charge d’un personnel de santé. Pour éviter ce long trajet, les familles des malades préfèrent amener leur proche chez les tradi-praticiens. La plupart de ces cas de peste sont buboniques. « Un seul cas de peste pulmonaire est notifié, jusqu’ici », ajoute la source. Le ministère de la Santé publique affirme que la propagation de la maladie est plus ou moins maîtrisée.
En quatre mois, plus de quarante six cas de peste sont confirmés par le laboratoire d’analyse de l’Institut Pasteur de Madagascar, selon le rapport de la direction de Veille sanitaire et surveillance épidémiologique et riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique. La proportion de cas fatals, liés à cette maladie, est élevée. Elle est de 30%, soit à peu près quatorze cas de décès, depuis août, selon la même source. « Ces personnes décédées ont perdu la vie au niveau de la communauté, donc, hors des centres de santé », indique le Dr Armand Rafalimanantsoa, directeur de la DVSSER, qui tient à préciser que le retard de prise en charge peut être fatal, en cas de peste. L’éloignement de la formation sanitaire est le principal facteur qui décourage les gens à se soigner dans les centres de santé. C’est, notamment, le cas dans les zones enclavées des districts de Tsiroanomandidy, d’Ambatofinandrahana, de Manandriana, de Fandriana, où le dernier cas de peste est enregistré. Ils doivent parcourir plusieurs kilomètres pour pouvoir bénéficier de la prise en charge d’un personnel de santé. Pour éviter ce long trajet, les familles des malades préfèrent amener leur proche chez les tradi-praticiens. La plupart de ces cas de peste sont buboniques. « Un seul cas de peste pulmonaire est notifié, jusqu’ici », ajoute la source. Le ministère de la Santé publique affirme que la propagation de la maladie est plus ou moins maîtrisée.