Énergie - Des solutions d’urgence contre le délestage


Deux sociétés de distribution pétrolière volent au secours de la Jirama. L’une va s’occuper du cas d’Antananarivo et ses périphéries. Le délestage perdure dans plusieurs quartiers de la capitale. La coupure de courant peut durer plusieurs heures dans la journée, menaçant les activités dans certains quartiers. Face à ce problème, les autorités s’agitent pour trouver une solution d’urgence. Selon des indiscrétions, « des réu­nions se suivent depuis quelques jours dans la haute sphère du gouvernement entre les autorités et certains fournisseurs de la Jirama ». À l’issue de ces rencon­tres, deux sociétés de distribution pétrolière volent au secours de la Jirama afin de mettre fin à ces coupures de courant intempestives. Selon toujours notre source, « une société a mis sur la table des carburants d’une valeur de cinq milliards ariary pour résoudre le problème d’alimentation en électricité en province et l’autre société s’occupera du cas d’Anta­nanarivo et de ses périphéries ». Après le sommet de la Francophonie, les coupures de courant sont revenues en masse sur le réseau interconnecté d’Antananarivo. Plusieurs quartiers de la  capitale et de ses environs sont privés d’électricité pendant plusieurs heures par jour. Selon les explications recueillies auprès du service de communication de la Jirama, le délestage actuel est dû à l’étiage. La pression de l’eau, à cause du problème de pluviométrie, n’arrive plus à faire tourner à plein régime les turbines des centrales hydroélectriques d’Andekaleka, Mandraka et Sahanivotry. Pour faire face à ce problème, les responsables de la Jirama ne vont pas par quatre chemins pour trouver la solution efficace. Ils ont eu recours à des centrales thermiques fonctionnant au gasoil pour la plupart. Pourtant, la société énergétique fait face à un autre défi financier pour trouver les carburants. Du côté des abonnés, la coupe semble pleine. Les activités tournent au ralenti dans plusieurs quartiers. La Jirama faisait l’objet de toute sorte de critique sur les réseaux sociaux et autre support de communication. Malgré les promesses présidentielles de résoudre ce problème après trois mois seulement de sa prise de fonction, le délestage fait toujours des siennes. Ce qui a obligé le gouvernement à trouver une solution d’urgence et à entrer en négociation avec ses fournisseurs, sans passer par des appels d’offres. Lova Rafidiarisoa
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