EXPORTATION - La campagne de la vanille démarre bien


Comme annoncé la campagne d’exportation de la vanille a débuté hier dans la Sava. Un coup d’envoi réussi puisque les exportateurs ont bien suivi les règles. Tout est bien qui commence bien. La campagne d’exportation de la vanille a démarré hier dans la Sava sous les meilleurs auspices. Selon une source auprès du ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation, cette première journée a été satisfaisante sur tous les plans. Les sociétés exportatrices ont commencé à vendre au prix plancher convenu de 250 dollars FOB le kilo. Les normes et qualités ont été respectées. En somme tout le monde s’est conformé aux conditions fixées par l’État et rappelées par le ministre de l’Industrialisation, du commerce et de la consomma­tion, Edgard Razafindra­vahy lors de la réunion avec les exportateurs la semaine dernière à Antalaha. Un début prometteur. Le pari est presque gagné étant donné que l’assainissement voulu dans le secteur s’implante lentement mais sûrement. L’État ne fera aucun état d’âme si un opérateur choisit d’entraver aux règles convenues. L’agrément sera simplement et purement retiré. « Nous connaissons les mécanismes de fraude, pour contourner l’application du prix à 250 dollars en l’occurrence rétrocession de commission, double facturation, transitaire, joint-venture, versement de dividendes... » avait tenu à marteler le ministre Edgard Razafindravahy lors de la rencontre avec les exportateurs. Fin à la gabegie Les sociétés agréées ont signé des engagements sur l’honneur à observer les règles établies soit le respect des prix planchers, le respect des normes et qualités, la régularisation fiscale, le rapatriement des devises et la participation à hauteur de 4 dollars par kilo de vanille exportée pour la caisse de l’association CNV. De son côté l’État a mis tous les moyens pour mettre fin à la gabegie dans le secteur vanille à l’image de la distribution de cartes planteurs, de cartes collecteurs, préparateurs et mandataires. L’État a également con­tracté un cabinet indépendant pour une mission de contrôle. À en juger cette première journée, on peut affirmer que la mission est accomplie. Mais il ne faut pas baisser la garde. L’objectif à long terme est de rehausser le prix de la vanille à un niveau bénéfique aussi bien pour les exportateurs que pour les planteurs et producteurs. Il a fallu mettre fin à la grande braderie en vigueur pendant quelques années causant la dégringolade du prix de la vanille. L’État grâce a la collaboration de plusieurs ministères veille à ce que cette période noire ne ressurgisse plus.
Plus récente Plus ancienne