Traite humaine - Vingt-huit jeunes prêts à partir pour Dubaï


Vingt jeunes gens et huit jeunes femmes, tous venant des provinces, attendaient, à Andohatapenaka, leur départ pour Dubaï quand la police a débarqué, mercredi. Ils ont été hébergés par leur expéditrice même dans un appartement. La veille, un renseignement est parvenu à la police signalant leur présence dans ce quartier depuis octobre. Sans tarder, les forces de l’ordre se sont diligentées pour vérifier. Elles sont entrées dans la maison où le groupe de jeunes logeait. La recruteuse, âgée de 38 ans, y était également. Sur le moment, une perquisition a été effectuée, au cours de laquelle les copies, cartes d’identité nationale, passeports et certificats de résidence appartenant à ces individus prêts à voyager ont été saisis. La tête pensante de cette traite humaine a expliqué, pendant son interrogatoire, qu’elle travaille avec une autre femme habitant à Dubaï où elle a déjà envoyé plusieurs intéressés. Elle leur a promis un emploi et leur soutire un million d’ariary, selon les informations de la police. Elle a comparu au Pôle anti-corruption (Pac).  
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