La Réunion : Enquête ouverte sur de faux billets


Entrée en action des policiers après la circulation de faux billets dans l’ile. Ils mènent une enquête pour traquer les malfaiteurs et les arrêter. Une enquête a été ouverte par les policiers de la sûreté départementale de Malartic. Ce, pour mettre fin aux agissements de petits malins qui tentent d'écouler de faux billets en principe destinés au cinéma ou aux spectacles de magie. La brigade de répression de la délinquance astucieuse est spécialement chargée de les traquer. Les faux en question sont plutôt «grossiers» aux dires d'un policier. «ils n'ont pas de bande réfléchissante et le grain du papier n'est pas bon. En fait, ce sont des copies couleur qui portent la mention Movie-Money», commente-t-il. Il suffit de les passer sous une lampe UV pour finir de s'en convaincre. «Ça peut passer au milieu d'une liasse de billets», admet l'enquêteur. Preuve que certains n'y voient que du feu : les policiers ont reçu une demi-douzaine de plaintes émanant pour l'essentiel de petits commerçants de type boulangerie ou bureau de tabac. Il y a des copies de 10, 20 et 50 euros. Il y a quelque temps, de faux 50 euros circulaient déjà sur la commune de la Possession. Des forains avaient fait les frais de ces «balourds» de piètre facture. Caractères chinois Certains billets en euros comportaient même des caractères... chinois de couleur bleue signifiant «spécimen», selon les gendarmes. Pour leur part, les policiers ont intercepté un suspect dans le cadre d'un dossier de stupéfiants. Celui-ci avait deux faux billets de 50 euros de type «cinéma» sur lui. Un fait impossible à caractériser pénalement du moment que la personne ne s'en sert pas de moyen de paiement. Plus récemment, trois individus ont été repérés par les gendarmes dans l'Est et l'Ouest de l'île. À Sainte-Suzanne et à Sainte-Anne, de jeunes gens ont été remarqués en train de faire des achats dérisoires avec de faux billets de 100 euros pour récupérer un maximum de monnaie. Il semblerait que toutes les procédures en cours - y compris en zone gendarmerie - soient en passe d'être confiées à la brigade de répression de la délinquance astucieuse. Ce qui porterait à une dizaine le nombre de dossiers à élucider.  
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