Ambohimangakely : Dix arrestations pour rapt de nourrisson


Un bébé d’un an et demi a été enlevé, samedi, par une aide-familiale. Deux jours après, la petite fille est libérée saine et sauve et dix personnes, sont arrêtées. Du fil à retordre. Dix personnes ont été arrêtées par les forces de gendarmerie pour le rapt contre rançon d’un nourrisson d’à peine un an et demi à Ambohimangakely. L’étau s’est resserré autour de sept femmes et de trois hommes, lorsque les limiers du poste avancé de la gendarmerie nationale à Ambohiman­gakely ont mené leur investigation, sitôt informés de l’enlèvement. Parmi les suspects arrêtés figure une aide familiale qui a travaillé pour la famille du bébé enlevé. Des complices, ainsi que des individus ayant hébergé le bébé pendant sa captivité, sont également placés en garde à vue. Les deux principaux auteurs se sont, également, fait arrêter. Le passage au Parquet des personnes incriminées est prévu dans le courant de la semaine. En procédant à cette série d’arrestations, les gendarmes ont réussi à arracher le bébé des griffes des ravisseurs. Le nourrisson a été libéré, sain et sauf, avant-hier en fin de matinée. D’autres personnes susceptibles d’avoir trempé dans cette affaire de kidnapping sont, pour leur part, recherchées. Ultimatum L’enlèvement a été commis dans la matinée de samedi aux alentours de 9 heures. Deux aides familiales travaillent pour les parents de l’enfant enlevée. Celle identifiée comme étant le cerveau du rapt a été embauchée un jour avant les faits. Le jour de l’enlèvement, elle a emprunté le téléphone cellulaire de l’aide familiale qui travaille avec elle pour la famille pour sortir avec le bébé. Elle aurait indiqué qu’elle allait introduire du crédit dans le portable et acheter du biscuit pour la petite fille. En quittant le foyer de ses patrons, elle n’a plus donné signe de vie. Rongés par l’inquiétude, les parents de l’enfant s’en étaient remis à la gendarmerie. Des gendarmes ont essayé de joindre le téléphone, que la domestique en fuite a apporté avec le bébé, mais celle-ci n’a pas répondu. Au final, elle a décroché pour signifier qu’elle veut quatorze millions d’ariary contre la libération de l’enfant. Ne se doutant pas que son interlocuteur était un gendarme qui s’est fait passer pour le père du bébé, elle a donné un ultimatum de trois jours pour le paiement de la rançon. Vingt-quatre heures après l’enlèvement, les gendarmes ont arrêté cinq femmes incriminées dans l’affaire. L’arrestation a ensuite fait tache d’huile, ce qui a porté à dix le nombre de suspects. Le bébé a été libéré sans qu’une rançon ait été versée.  
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